Femmes en colère au pays des vieilles charrues

Vous vous souvenez sans doute des manifestations de Carhaix pour garder sa maternité ? C’était en 2008. Cette petite ville du Finistère est aussi connue pour son célèbre Festival des vieilles charrues. Mais Carhaix est décidément une cité de caractère. La capitale du Poher vit, en effet, t se lever en masse des paysans lors de la Révolte des Bonnets rouges en 1675. C’est d’ailleurs aux habitants de cette région que l’on doit le nom de ce mouvement qui embrasa une partie de la Bretagne : les révoltés du Pays Bigouden prirent le bonnet bleu comme signe de ralliement, ceux du Poher le bonnet rouge.

La lutte des Carhaisiens pour leur hôpital est l’objet d’un tournage de film de femmes. Le titre ? « Bowling ». Cela ne sonne pas breton et certains cinéphiles amateurs des frères Coen songeront peut-être au Big Lebowski, film dans lequel trois compères se retrouvent régulièrement autour d’un bowling. Mais c’était une histoire d’hommes. Ici, ce sera une histoire de femmes avant tout.

La réalisatrice de Bowling est elle-même une femme : Marie-Castille Mention-Schaar.Pour incarner les principaux protagonistes de cette fiction locale, la réalisatrice s’est entourée de  Catherine Frot (Un air de famille et césar du meilleure second rôle féminin, La dilettante, Mon petit doigt m’a dit…) et de Mathilde Seigner (Betty Fisher et autres histoires, Mariages, Harry, un ami qui vous veut du bien…), la première dans le rôle de la directrice des ressources humaines de l’hôpital, la deuxième comme sage-femme porte drapeau. Outre les porte-drapeaux, la réalisatrice voudrait aussi retrouver le joueur de biniou qui menait les manifs pour lui demander de jouer son propre rôle

La production du film Bowling a reçu en mai un avis défavorable du comité de lecture du Fonds d’aide à la création cinématographique et audiovisuelle de la région Bretagne. La commission permanente du Conseil régional, composée de conseillers régionaux, doit délibérer en choisissant parmi les projets de films qui lui sont proposés et valider, ou non, la décision du comité de lecture. Si l’aide est accordée, elle est plafonnée à 150 000 €.

En attendant, les actrices s’entraînent au bowling !

LIEN : interview de la réalisatrice par le journal local Le Télégramme

A titre d’information sur le cinéma local : Les conventions entre les collectivités et le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) ont mobilisé 86 millions d’euros en 2010. Présenté au festival de Cannes, le bilan du CNC consacre un chapitre aux relations avec les collectivités territoriales, dont la mise en place remonte à 1989. site du CNC

 

 

 

 

 

 

 

 

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La barbarie française

La France est un pays barbare où la seule loi qui vaut est la loi du plus fort.

Ce qui occupe actuellement les médias et l’opinion, ces sont des affaires de moeurs. Sur la question des droits de l’homme et de la femme, la France est un pays où les agresseurs sexuels peuvent propérer en presque totale impunité. Rappelons que dans notre cher pays, seules 10 % des victimes osent déposer plainte. Ensuite, il faut déduire de ces 10 % un pourcentage, que je ne connais pas, de retraits de plaintes, classements sans suite, non-lieux, arrangements financiers occultes, suicides de victimes, etc.

Plus de 90% des violeurs en France s’en tirent à bon compte, très souvent sans même être inculpés. Si bien entendu ce chiffre donné comme officiel de 10 % est exact. Peut-être faut-il le corriger légèrement avec le nombre d’actions publiques menées par le parquet sans plainte de victimes (exemples : pour des enfants victimes) mais cela change, hélas, peu de chose à la force de ma démonstration : la France est un pays barbare.

Je poursuis. On a vu la réaction symptomatique des Français et de leurs leaders d’opinion dans la dernière des affaires DSK « Pas mort d’homme » pour l’un, simple « troussage de domestique »  pour un autre, « allégations « de la prétendue victime pour des leaders du PS. Tous ces intervenants étant, je le rappelle, considérés comme des personnalités très respectables et faiseuses d’opinion. Et pour 57 % des sondés (70 % des socialistes), l’affirmation que l’affaire n’est qu’un coup monté et donc que la femme de chambre a menti.

Malheur à ceux qui veulent dénoncer cette barbarie ou lutter contre ! Luc Ferry s’y est essayé et l’on voit que toute la classe poliltique ainsi que des intellectuels se dresse contre lui d’une manière très menaçante ( parce que menacée…). Avec un message clair : rien ne doit changer, les puissants doivent pouvoir continuer de bénéficier de leur régime de faveur même pour les atteintes aux moeurs les plus odieuses, à savoir la pédophilie.

Personnellement, je salue le courage et la franchise de Luc Ferry, ce philosophe qui n’a pas à rougir de ses propos quand on se remet en tête les paroles irresponsable et dangereusement stupides d’un BHL tout acquis à la cause de DSK et s’en faisant l’avocat du diable au nom de la philosophie des Lumières. Appuyé en cela par un maitre prestigieux du barreau, Robert Badinter, dont l’intervention télévisuelle aux débuts de l’affaire apporta un éclairage édifiant de sa conception de la justice et de la présomption d’innocence : présomption renforcée pour son « client », présomption rejetée pour la plaignante dont il ne daigna point parler, éludant avec un mépris ostentatoire toute question touchant à la personne de cette simple femme de chambre, immigrée de surcroît et qui, comble de crime de lèse-majesté, ose s’en prendre à ce grand homme qu’est DSK.

Je rends ici hommage, et ce n’est pas coutume, à la réserve gardée par le président Sarkozy dans cette affaire.

Je me souviens aussi d’un François Bayrou insulté sur un plateau télé par Cohn–Bendit (traité de « minable » alors que le ton de la discussion était ferme mais poli). Bayrou osa évoquer la thèse – véridique – pro pédophile de Dany le Rouge. Aussitôt les leaders politiques de tous bords (sauf Marine Le Pen, il faut le reconnaître) le vouèrent aux gémonies, le jetèrent en pâture à l’opinion. L’omerta s’était ressaisie d’un bloc. En France, on ne parle pas des crimes ou des apologies de crimes perpétrés par les élites. Le règne du silence les assure d’une immunité sans limite. C’est une barbarie bien française et le peuple semble y être particulièrement attaché.

Regardez la France ! Regardez-nous ! Trouvez-vous que nous donnons l’image d’un peuple très évolué sur la question des victimes de viols ?

 

 

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Certains rêvent de Syracuse

Pour remercier un certain Genevois qui a fait connaître au monde entier mes chansons, j’ai composé une chanson clin d’oeil. Grâce à Stéphane Bersier, en effet, deux de mes dernières chansons figurent au top mondial de Jamendo en 5ème position de la semaine sur 49 000 albums où la chanson français évidemment d’habitude n’émerge pas . Mais là, si ! Le Portrait de Dorian Gray fait un tabac. Et cela continue. Nos chansons font des centaines d’écoutes par jour et ç a ne faiblit pas. Donc, disais-je, hommage…

Certains rêvent de Syracuse (hommage à Stéphane Bersier)

I

Certains rêvent de Syracuse.
Je comprends qu’ça les amuse.

Et d’autres, ça fait mille ans
Qu’ils attendent de voir Milan.

Moi sur terre je ne rêve
Que d’un seul endroit, c’est Genève.
Comme idéal je ne vois
Que la vie du Genevois.

Laissez-moi vivre à Genève
Car moi jamais je n’ai vu
Jamais je n’ai vu Genève
Lâchez-moi, je n’ai pas bu !

II

Certains visitent la Botte
Ou la république hellene

Moi j’avoue, ce qui me botte
C’est plutôt l’sabot d’Hélène.

J’la déchausserai à Genève
Sur l’air d’une chanson grivoise.
Car je veux que ma jeune Eve
Goûte à la vie genevoise.

Laissez-moi vivre à Genève
Car moi jamais je n’ai vu
Jamais je n’ai vu Genève
Lâchez-moi, je n’ai pas bu !

III

Certains ne jurent que par Rome
Ou les gondoles à Venise.

Parfois une bouteille de rhum
Dispense de faire les valises…

Moi, je m’accroche à mon rêve.
Et non ! ça n’est pas Megève.
Chaque nuit, moi je me vois
Dans la peau d’un Genevois.

Laissez-moi vivre à Genève
Car moi jamais je n’ai vu
Jamais je n’ai vu Genève
Lâchez-moi, je n’ai pas bu !

IV

J’ai plaqué Saint-Paul de Vence
Et même mon ex en Provence.

Je pars avec pour tout viatique
Mon Saint-Graal hélvétique.

ça y est ! J’aperçois Genève.
C’est l’aboutissement d’un rêve.
Mais que s’passe-t-il ? Je ne vois
Pas l’ombre d’un Genevois.

C’est un coup de Geneviève
Elle veut pas qu’je vois Genève
Mais moi jamais je n’ai vu
Jamais je n’ai vu Genève.

C’est un coup de Geneviève
C’est elle qui a caché Genève.
Mais moi jamais je n’ai vu
Jamais je n’ai vu Genève.

Voris Bian
2 juin 2011

 

 

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Dominique trousse qu’Anne

« Dominique trousse qu’Anne ».
Le jury ricane de la défense
De l’éléphant du PS
Qui sera mise en pièces.

L’avocat d’office,
Dominique Tamer,
Est écarté d’office
La pilule est amère.

Sur l’avis de sa femme
Dominique tout scanne
Sur la vie de cette femme
Qu’il nomme l' »atroce cane ».

« C’est une femme immigrée
Au mauvais pédigrée.
C’est sûr, elle est fada.
Et elle a le SIDA ! « .

« L’homme qui rata l’avion »
Présente son train de vie.
« Le peu que nous avions
Ne ferait pas envie.

Ma Peugeot 206
N’a rien de cette Porshe.
Qui brille sous le porche.
La suite 2806

Au loyer très réduit
N’est qu’un simple réduit. »
Je suis un sans-le-sou.
C’est Anne qu’a tous les sous ! »

Tout l’art et l’effet mis
Par le patron du FMI
Ne convainc pas les gens.
Alors, il sort l’argent.

Une douche de dollars
Achète l’acquittement
De l’homme à qui la gauche
Pardonne la débauche

Mais qui en rien ne ménage
La femme de ménage.
Au PS la pitié
Ne vaut pas l’amitié.

D’la chanson, la moralité
Est qu’la justice meurt alitée.
Celui qui triche et ment
S’en sort très aisément.

Voris Bian

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Un violeur d’enfants nommé défenseur des droits ?

Le nom de Jack Lang est évoqué fréquemment comme futur défenseur des droits. Or, il est de notoriété publique que cet homme a eu des rapports sexuels avec des enfants. Au moins deux affaires sont connues : une à Marrackech dans les années 80 étouffée sur ordre de l’Elysée – Mitterrand -, une autre dans le Sud de la France.

Rappelons que le Défenseur des droits regroupe les fonctions autrefois dévolues au Médiateur de la République, au Défenseur des enfants, au président de la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité) et à la Commission nationale de déontologie de la sécurité. C’est à cette fonction que serait nommé Jack Lang.

C’est la loi constitutionnelle de 2008 qui a créé le statut de ce super-défenseur des droits. Puis, s’agissant d’appliquer une réforme constitutionnelle, il a fallu une loi organique (loi du 29 mars 2011) pour préciser les missions et les modalités d’intervention du Défenseur des droits.  La réforme est effective depuis le 1er mai 2011.

Si l’affaire sulfureuse évoquée en début d’article a été étouffée par nos journalistes, elle n’en demeure pas moins vraie. Luc Ferry l’évoque comme le commandant Paul Barril la confirma en 1997. Luc Ferry tiendrait ses informations directement du premier ministre du Maroc). Jack Lang lui-même prononça des paroles dénuées de toute ambiguité sur sa vision personnelle de la sexualité avec les enfants. Jack Lang le 31 janvier 1991 à Gay Pied : « La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle d’en aborder les rivages »

Le Défenseur des droits n’est pas vraiment indépendant. Il l’est dans l’exercice de son statut  puisque la loi dispose qu’il « ne peut recevoir, dans l’exercice de ses attributions, aucune instruction ». Mais il est nommé par le Président de la République,  après avis néanmoins de la commission permanente compétente de chaque assemblée parlementaire. Il est évident que cette nomination concernera une personnalité dévouée au président. D’où le nom de Jack Lang qui circule avec insistance. Celui de Kouchner aussi dont l’allégeance au pouvoir en place n’est plus à démontrer.

Avantage intéressant pour Jack Lang s’il est nommé : son immunité totale ! Il « ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions qu’il émet ou des actes qu’il accomplit dans l’exercice de ses fonctions ». Imaginez qu’après avoir nommé DSK avec les résultats que l’on a vus et en toute connaissance de cause, Sarkozy nomme un pédophile qui commet des actes pendant son mandat (en 6 ans, il peut s’en passer des choses…). Sarkozy pourra-t-il se défendre de toute faute en plaidant l’ignorance ?

La question mérite d’être traitée avec autant d’attention sinon plus que l’affaire de la nomination possible de Christine Lagarde à la tête du FMI

Le MoDem va-til dénoncer cette candidature ou se taire ?

Lire l’appel de l’association internationale des victimes d’inceste.

Regarder les vidéos sur l’affaire (Luc Ferry témoigne sur Canal Plus)

 


 

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Femmes

Mes 4 nouvelles chansons.

 

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Loi Handicap de 2005 : beaucoup reste à faire

La secrétaire d’Etat chargé du dossier handicap, Marie-Anne Montchamp, le dit elle-même : « le bilan est mitigé ». Son avis compte : en effet, elle était aussi secrétaire d’Etat aux handicapés en 2005 lors du vote de la loi.  Le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) dresse également un constat partagé.

Le CNCPH a remis à Roselyne Bachelot-Narquin son rapport 2010. Il anticipe la prochaine conférence nationale du handicap qui se tiendra en juin 2011 en formulant des propositions d’amélioration.

Le PAVE dans la mare

Beaucoup reste à faire en ce qui concerne le plan de mise en accessibilité de la voirie et des aménagements des espaces publics (PAVE). 95% des communes n’ont toujours pas élaboré leur plan de mise en accessibilité !

Outre l’accessibilité aux lieux physiques, se pose la question de la concrétisation de la mise en accessibilité des sites internet publics (dates butoir : mai 2011 pour les administrations d’Etat, mai 2012 pour les services des collectivités locales). Pour le CNCPH, cette accessibilité ne se limite pas aux site publics ; elle s’étend aux sites web privés (notamment dans le domaine artistique et culturel) .

Du provisoire qui dure

Les places en établissement pour adultes handicapés sont encore en nombre insuffisant.Il y a 22 ans était adopté l’amendement Creton (du nom de son initiateur : l’acteur Michel Creton). Cet amendement – qui concerne les cas d’adultes maintenus en structure pour enfants faute de places en établissement pour adultes – visait à faire face à un déficit que l’on s’engageait à combler. Il devait donc être provisoire. 22 ans après, l’amendement existe toujours et on continue de l’appliquer.

La revalorisation de l’AAH (allocation pour adulte handicapé)

« La loi du 11 février 2005 n’apporte cependant qu’une réponse très partielle à la problématique des ressources des personnes handicapées« , dit le rapport.

Point qui mérite d’être souligné, sur ce chapitre des ressources, le chef de l’Etat a tenu ses engagements. Mais… Car il y a un « mais » l’Etat essaie de trouver des biais pour restreindre les droits des bénéficiaires.

AAH : vers une restriction de droits des bénéficiaires ?

Le gouvernement a tout d’abord essayé de réduire le montant de l’AAH des handicapés qui travaillent (« travailler plus pour gagner moins ! »). Anticipant sans doute la censure du Conseil constitutionnel, il a supprimé la disposition incriminée de la loi de finances pour 2009. Le Conseil constitutionnel s’est prononcé en son temps et a jugé qu’en excluant du bénéfice de l’AAH les personnes ayant occupé un emploi depuis une durée fixée par décret (un décret du 29 juin 2005 fixait cette durée d’inactivité à un an), « le législateur a fixé un critère qui n’est pas manifestement inapproprié au but poursuivi ». De toute façon, la possibilité de cumuler l’AAH et des revenus d’activité est dans la loi.

Désormais, le gouvernement veut s’y prendre autrement. Il va prendre sous forme de décret une disposition qui inquiète beaucoup les associations car elle donnera à l’Etat une minorité de blocage au sein des commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) – ex COTOREP – lors des délibérations relatives à l’attribution de l’AAH. Mais la secrétaire d’Etat tente de rassurer : « rien n’est définitif « ,  « tout reste à faire« .

Scolarisation des enfants handicapés : satisfecit ou carton rouge ?

Ici, tout le monde n’est pas d’accord.

Le rapport de la CNCPH est plutôt positif en matière d’éducation des enfants handicapés et de scolarisation en milieu ordinaire.

La Halde, elle, estime pareillement que la loi du 11 février 2005 a produit « des effets positifs sur le nombre d’élèves handicapés scolarisés en milieu ordinaire, même si ce nombre tend à diminuer fortement au fur et à mesure de l’avancée dans le parcours scolaire puis universitaire ». Elle déclare que tout n’est pas réglé pour autant, formulant quatre recommandations prioritaires : réaliser les diagnostics et calendriers en vue de l’échéance de 2015, mise en place effective de moyens financiers et humains permettant la scolarisation des élèves handicapés en milieu ordinaire, coordination des acteurs, renforcement des capacités – notamment pour les enfants polyhandicapés -, une planification régionale et départementale de l’offre.

Le Conseil d’État, lui, donne un carton rouge à l’État. Dans deux arrêts du 20 avril 2011, il adopte une conception extensive du droit à la scolarisation des enfants handicapés en imposant à l’État de financer les emplois d’assistants d’éducation occupant des fonctions AVS-i pour l’ensemble de leurs interventions auprès d’enfants handicapés, y compris en dehors du temps scolaire.

Enfin, Nicolas Sarkozy a confié à Paul Blanc – sénateur des Pyrénées-Orientales qui fut le rapporteur de la loi Handicap du 11 février 2005 – une mission sur « les voies et moyens d’une amélioration de la scolarisation des enfants handicapés ». La lettre de mission pointe notamment les retards dans la mise en œuvre des décisions d’orientation prises par les MDPH ou la formation « insuffisante » des personnels d’accompagnement des enfants scolarisés. Les conclusions du rapport seront examinées par la prochaine conférence nationale du handicap, qui se tiendra au mois de juin.

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Lagarde a vu, Lagarde a vaincu

Lagarde a vu, Lagarde a vaincu. Elle ne craint pas la garde à vue dans l’affaire Tapie…

A lire : « Lagarde au FMI ? Non, trois fois non« , par Imhotep, militant du MoDem.

Extrait :

Evidemment il y a l’affaire Tapie dont un volet aura sa réponse le 10 juin prochain, affaire qui est un des plus gros scandale d’état des 100 dernières années, mais il semble que la marquise cycliste, si bonne économiste qu’elle déclarait que les subprimes ne toucheraient pas la France et décrétait la croissance et la baisse du chômage quand ce fut l’inverse qui advint et qui était déjà là (le chômage en France a commencé au second trimestre 2008 et non à l’automne début de la crise financière), donc cette ministre qui a organisé les lois TEPA, a modifié les termes de l’obligation européenne des rémunérations des banquiers les faisant passer d’équilibrées à appropriées, ce qui ne veut rien dire, et a permis à ceux-ci d’avoir un bon pactole en bonus qui n’a rien d’équilibré entre fixe et variable, n’a pas que l’affaire citée ci-dessus sur le paleteau.

Lagarde au FMI ? Non, trois fois non

 

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La croissance peut-elle reposer aussi sur l’or gris ?

Alors que l’ODAS nous apprend que les dépenses des départements vont encore augmenter en 2011, des professionnels du secteur du vieillissement et de la dépendance se posent cette question : « peut-on investir dans l’or gris ? » Peut-on y voir un atout pour notre croissance ? Oui, répondent les participants à un colloque qui s’est tenu à Angers en avril 2010 sur le thème « Investir dans la vieillesse : un enjeu de développement pour les territoires ? » La problématique est exposée ici dans son lien avec les territoires. J’ai relevé des extraits des actes de ce colloque (que l’on peut consulter ici : 90 pages).

« Actuellement, le scénario catastrophe ne cesse d’être alimenté contribuant à donner au vieillissement une image négative, source de tous les malheurs et les maux à venir. Les vieux coûtent chers et seront de plus en plus nombreux. »

« Cela peut sembler paradoxal mais le vieillissement est un élément fédérateur. Les richesses et les dons créent une différence mais le vieillissement rassemble. Personne n’échappe à la vieillesse. Curieusement, cette réalité commune ne constitue pas le socle des politiques et des interventions à domicile. »

« Les débats sont inexistants en matière de définition des services au juste prix par rapport à la dignité et aux besoins des personnes. La logique financière du moindre coût s’impose avec une facilité déconcertante. »

« Il est impossible d’être sur un schéma ascendant en permanence, du moins dans notre existence terrestre. »

« Est-ce une façon durable de penser la vie que d’exclure la limite de la vie ou une fin de vie peu glorieuse ?  »

« Il faut inscrire la problématique du vieillissement non pas à la fin de la vie, au moment de la rupture ou de la catastrophe mais l’inscrire au coeur du dynamisme de la vie performante. »

« Il s’agit d’investir au sens strict dans la réalité de la vie, pas d’investir dans le vieillissement pour le vieillissement. Le défi consiste plutôt à aller chercher ces valeurs paradoxales, de les prôner et de les enraciner au coeur d’une société. »

« Les termes « investir dans la vieillesse » et « sa plus-value pour les territoires » renvoient à la science économique. Une telle approche vise à montrer que la vieillesse n’est pas uniquement un coût. Le développement durable suppose de dépasser une approche basée sur l’équilibre financier entre coûts et recettes. L’objectif est plutôt d’identifier les apports d’une population âgée sur un territoire. »

« Aspects socio-économiques du vieillissement : Trop souvent la société juge la personne en fonction de son âge et perçoit les enjeux du vieillissement seulement sous l’angle de son coût et du risque de déclin. Une personne âgée est d’abord un être humain. Or l’être humain n’est pas un produit avec une date de péremption à respecter ! Jusqu’au dernier jour de sa vie, il reste un citoyen. »

« La majorité des seniors souhaite vivre chez eux. 90 % des plus de 60 ans vivent à domicile et 20 % des 85 ans vivent en résidence collective. Cette volonté de vivre à domicile correspond à une idée persistante selon laquelle cela coûte moins cher à la collectivité qu’un hébergement collectif. Il existe pourtant d’autres lieux collectifs que les EHPAD. Le coût des personnes âgées qui souhaitent rester à domicile peut devenir extrêmement important lorsque six à sept personnes aux compétences variées doivent intervenir auprès d’elles. Pourquoi ne pas imaginer un métier d’assistance aux autres ? La personne qui fait une piqûre ne pourrait-elle pas aussi faire la vaisselle ou aider aux courses ? Serge Guérin estime qu’il faudra un jour mener une réflexion autour de ce sujet. Par ailleurs, certaines personnes âgées en ont assez de voir défiler chez elles une dizaine de personnes qui ont la clé de leur logement. Parfois, les lieux collectifs se révèlent plus tranquilles de ce point
de vue. »

« La consommation des seniors représente 50 % de la consommation totale.
Tous les secteurs les intéressent. La relance de Porsche s’est fondée sur les seniors.
Le sociologue cite le « paradoxe de la Twingo ». Dans les années 1990, Renault a décidé de créer une voiture pour les jeunes urbains et a lancé la Twingo. 55 % des ventes globales ont concerné des couples de plus de 50 ans et plus des deux tiers pour les Twingo de luxe. Car les jeunes urbains qui avaient de l’argent préféraient acheter une golf et ceux qui étaient moins fortunés préféraient une voiture d’occasion. En revanche, cette voiture correspondait très bien aux seniors. »

« Dans de nombreuses communes rurales, plus de 50 % de la population a plus de 65 ans. Dans les années à venir, les plus de 85 ans seront plus nombreux que les enfants dans une grande partie des villes. C’est pourquoi il est important que les élus et les décideurs prennent en compte le vieillissement et réfléchissent sur le choix entre les structures en termes de logiques de territoire. »

 

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Le juge amoureux

I

Devant le juge il annone
Qu’il n’a jamais touché la nonne.
Puis vient l’argument bien senti:
« C’était un rapport consenti »

Que nenni ! Que nenni !
La nonnette nie.
Et lui il ne pourra pas nier.
Qu’il a mis la main au panier.

Dis Tonton pourquoi tu trousses ?
Dis Tonton pourquoi t’as les juges aux trousses ?

II

Monsieur le juge, il y a maldonne.
Je vous le jure sur la Madone.
Je crois plutôt que cette femme
A une réputation infâme.

Que nenni ! Que nenni !
La nonnette nie.
Et lui il ne pourra pas nier.
Qu’il a mis la main au panier.

Dis Tonton pourquoi tu trousses ?
Dis Tonton pourquoi t’as les juges aux trousses ?

III

Monsieur le juge, acquittez-moi
Ainsi nous nous quitterons quittes.
J’aiderai à vous faire élire.
N’écoutez pas tous ses délires.

Que nenni ! Que nenni !
La nonnette nie.
Et lui il ne pourra pas nier.
Qu’il a mis la main au panier.

Dis Tonton pourquoi tu trousses ?
Dis Tonton pourquoi t’as les juges aux trousses ?

IV

Monsieur le juge, faut qu’je vous dise
J’encours pas la peine maximum.
Je suis un homo comme ils disent.
Le majordome est mon genre d’homme.

Que nenni ! Que nenni !
La nonnette nie.
Et lui il ne pourra pas nier.
Qu’il a mis la main au panier.

Dis Tonton pourquoi tu trousses ?
Dis Tonton pourquoi t’as les juges aux trousses ?

V

Monsieur le juge, les femmes de chambre,
N’ont rien à craindre, je les chambre.
Qu’elles viennent sans parabellum !
Monsieur le juge, vous êtes bel homme…

Que nenni ! Que nenni !
La nonnette nie.
Et lui il ne pourra pas nier.
Qu’il a mis la main au panier.

Dis Tonton pourquoi tu trousses ?
Dis Tonton pourquoi t’as les juges aux trousses ?

VI

Ainsi s’achève cette histoire.
Le juge a viré sa cutie.
Il aime c’est rédhibitoire
Le suspect avec appétit.

Que nenni ! Que nenni !
La nonnette nie.
Cette histoire de cage aux folles.
Tout le monde la traite de folle.

Dis Tonton pourquoi tu le trousses ?
Pour pas que les avocats me détroussent.

Voris Bian 24 mai 2011

 

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