Les minimas sociaux font-ils des assistés ?

Quand on parle des minimas sociaux, la plupart du temps, on confond tout et on ne désigne tout au plus qu’un ou deux minimas sociaux alors qu’il en existe onze.

1 – Qu’est-ce qu’un minima social ?

« Les minima sociaux sont des prestations sociales versées sous conditions de ressources et visant à assurer un revenu minimum à une personne ou à sa famille. » (définition officielle)

Les prestations sociales telles que l’allocation logement ne sont pas des minimas sociaux : un bénéficiaire du RSA peut  y prétendre mais un smicard aussi. Si le « RSA socle » est un minima social, ce n’est pas le cas du « RSA activité » qui est versé à des travailleurs pauvres qui ne sont pas concernés par la question du retour à l’emploi.

Il existe actuellement 11 minimas sociaux. Les plus importants sont le RSA, l’ASPA – allocation de solidarité aux personnes âgées – (nouveau nom du minimum vieillesse), l’AAH (allocation adulte handicapé). Sans nommer tous les autres, il existe aussi notamment l’allocation veuvage, l’allocation de solidarité spécifique (pour chômeurs en fins de droits).

2 – Peut-on cumuler les minimas sociaux ?

La réponse est clairement non. S’il existe des aménagements particuliers, les minimas ne sont pas cumulables de façon globale. Par conséquent, par exemple, une famille émargeant au RSA ne peut pas gagner autant qu’une famille de structure identique dont un de membres gagne le SMIC.

3 – Le lien minima social – activité

Affirmer qu’il faut remettre tous les bénéficiaires au travail est une idiotie puisque certains minimas ne sont pas concernés par le débat sur l’incitation au retour à l’emploi : le « minimum vieillesse », l’allocation veuvage, et aussi l’AAH en grande partie pour les handicapés inaptes au travail.

4 – Les minimas sociaux sont-ils en train de faire exploser le budget ?

Ceux qui veulent vous prouver que oui vous diront qu’il y a bien plus de bénéficiaires du RSA alors qu’il n’y avait de RMIstes avant. Ils oublient naturellement de préciser que les 172 000 allocataires de l’API (allocation parent isolé) sont  venus s’ajouter puisqu’ils sont désormais rangés sous le régime du RSA, lequel ne comprend donc pas seulement les anciens RMIstes. Mais les bénéficiaires de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ne sont pas intégrés au dispositif du RSA, comme cela avait été envisagé initialement.

Suite à la crisé économique et financière de 2008, le nombre de bénéficiaires du RSA a augmenté de 6,9 % sur l’année  2009 mais c’est le but de ce dispositif : le RSA a joué le rôle d’amortisseur de la crise. Nous assistons actuellement à une décélération et si la croissance revient le nombre continuera de se réduire.

En conclusion, considérez-vous comme Laurent Wauquiez que les minimas sociaux sont le « cancer de la société française » ?

 

 

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« Je te kiffe – moi non plus ! »

Entre le parti radical et l’UMP, tout va mal en ce moment. Ah ? Pardon ! Non, excusez-moi, tout va bien. On ne sait plus… Ce parti vient de confirmer son appartenance à l’UMP et Fillon a exprimé son affection pour Jean-Louis borloo. Mais ce dernier ne semble pas comprendre le message. C’est « Je te kiffe – moi non plus ! »

En somme, le Parti radical n’a de radical que le nom.

Interrogé par Le JDD, Alain Dolium s’exprime sur ce point :

« Justement, quel regard portez-vous sur la confédération des centres qui se met en place ?

Je vais être clair et direct : les Français n’en ont rien à cirer de la confédération des centres. Ils s’en foutent complètement, cela n’intéresse que le petit monde politico-médiatique. La seule chose que les gens veulent, c’est un programme politique qui permette de solutionner les problèmes de pouvoir d’achat, d’échec scolaire ou d’emploi. Point barre. En même temps, en tant que responsable politique, je comprends parfaitement que si l’on est le plus nombreux possible à parler d’une même voix, en s’appuyant sur un vrai projet politique en opposition à la politique actuellement menée, mieux ce sera.

Pourquoi, dans ce cas, le MoDem se tient-il à l’écart de ce rassemblement ?

François Bayrou fera lui-même ses annonces sur le sujet, mais, à titre personnel, j’estime qu’il est le plus légitime pour porter la voix d’un centre indépendant à l’élection présidentielle. Cette notion d’indépendance est tout à fait primordiale et pas seulement au niveau des valeurs : alors que certains centristes prônent, sans le dire, une sorte de continuité avec la politique de Nicolas Sarkozy. Moi, je me situe clairement en faveur de la « rupture ». Et pour pouvoir assumer cette rupture, il faut une parfaite indépendance d’esprit et d’action. François Bayrou cumule ces deux qualités. »

Lien vers l’interview

On a fustigé la bi-nationalité dans le football mais que dire de cette bi-appartenance : le parti radical se disant au centre et indépendant mais confirmant qu’il tient à rester au sein de l’UMP jusqu’à 2012 et au-delà sans doute, et financé par l’UMP ? Ne faudrait-il pas des quotas pour lutter contre cette bi-appartenance ? (je plaisante…)

 

 

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Enveloppe retour pour Bettencourt

Le gouvernement a réformé l’ISF (impôt de la solidarité sur la fortune). La solidarité jouera pleinement désormais en faveur des…plus riches !

Ce nouveau cadeau aux très riches fait partie de ce que j’appelle « l’enveloppe retour », c’est-à-dire le retour sur investissement des mécènes tels que Liliane Bettencourt chez laquelle le candidat Sarkozy allait quémander des enveloppes krafts remplies de billets de banque.

Lors de sa campagne truquée de 2007, Sarkozy a récolté des sommes fantastiques pour son parti et pour lui-même. Il rembourse au centuple avec l’argent de nos impôts.

S’il n’y a pas de « baguette magique » pour notre pouvoir d’achat, comme le déclare François Fillon, il y a bien une baguette magique pour les plus riches. Et pour ne pas que cela se voie de trop, pour faire passer plus discrètement la réforme en conseil des ministres, on tape sur les plus faibles : les bénéficiaires du RSA, ces « privilégiés », ces « assistés », ces « profiteurs », ce « cancer » de notre société.

 

 

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Ma petite association connaît pas la crise

Je fais partie d’une association qui donne la parole aux artistes locaux. L’association s’appelle Paroles d’Artistes ». On est une bande d’amis et l’ambiance y est excellente. :-)

Parmi les artistes peu connus que je découvre, il en est un que j’ai interviewé en mars. Il s’agit de Patrick Eliès. Un éducateur aujourd’hui  à la retraite qui a connu un début de carrière prometteur grâce à Georges Brassens qui l’avait recommandé à Louis Nucéra, à l’époque directeur artistique chez Philips. Voici 3 vidéos filmées en direct. 3 chansons et un bout d’interview (à titre d’information, je suis le type à gauche qui tient le micro mais je parle très peu sur cet extrait).

Vidéo 1 : « Clémentine »

Vidéo 2 « Dis-moi »

Vidéo 3 : une troisième chanson…(superbe)

Vidéo 4 : Interview (extrait) de Patrick Eliès. Ce qui est amusant, c’est que Patrick Eliès ressemble physiquement à Brassens et par la voix à Ferrat.

 

 

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Méliès oui Cannes !

La vedette de Cannes n’est pas Carla Bruni pour le rôle qu’elle a joué dans le film de Woody Allen. Ce n’est pas davantage Sarkozy pour le film « La conquête » où il est incarné par le le personnage principal. Non, c’est Méliès et c’est mérité. Méliès we can !

C’est ainsi que sur  la Croisette est projeté le soir du 11 mai le mythique « voyage dans la lune » de Georges Méliès, en couleur (peint à la main), lors de la soirée d’ouverture et en avant-première mondiale.

C’est un anniversaire car c’est en mai (de l’an 1902) que Méliès tourna « Le voyage dans la lune », un film de 14 minutes en noir et blanc mais aussi en couleur. C’est aussi en 2011 l’année du 150ème anniversaire de la naissance du cinéaste. En 1913, Méliès détruisit la plupart de ses négatifs dans un geste désespéré. Fort heureusement, la version en noir et blanc du film a survécu et nous avons pu la voir. Mais, mieux encore, la copie couleur a été retrouvée à Barcelone en 1933. Son état déplorable a nécessité un gros travail de restauration. C’est la société Lobster Films qui a engagé pour le Patrimoine Cinéma la restauration la plus complexe et la plus ambitieuse de l’histoire du cinéma avec un budget à l’échelle d’un long métrage (environ 400 000€). Un total de 13 375 images du « Voyage dans la lune » ont ainsi été restaurées une à une.

La bande-son originale a été créée par le groupe Air.

Déjà dans « La lune à un mètre » tourné en 1898, Méliès avait entraîné le public dans la lune mais pour 3 minutes seulement. C’est Jules Verne avec son livre « De la terre à la lune » qui inspira Méliès. Ce dernier reprit l’idée de canon et d’obus comme moyen d’atteindre la lune.

 » Le voyage dans la lune » de Méliès se compose de 30 tableaux qui ne sont pas expliqués par des intertitres. Il était prévu que le projectionniste commente le film devant le public. En raison de la piètre qualité de la pellicule de l’époque, le décor était peint uniquement de noir et de différentes nuances de gris car la pellicule ne supportait pas la couleur. Le montage est fruste : aucune ellipse spatiale ou temporelle. Méliès joue le rôle de Barbenfouillis, président du club des astronomes désigné pour mener l’expédition.

Des films de Méliès ? We can !

Le voyage dans la lune (version noir et blanc)

L’homme à la tête en caoutchouc : un an avant « Le voyage dans la lune ».

 

 

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Le cancer de notre société c’est l’exclusion

Le cancer de notre société n’est pas la solidarité, ou comme dit M.Wauquiez, l' »assistanat ». Le cancer de notre société, c’est l’exclusion.

Personne ne peut vivre mieux avec le RSA qu’en travaillant. La seule possibilité de vivre mieux avec le RSA qu’en travaillant, c’est de frauder. Or, soyons sérieux, Monsieur Wauquiez, personne en France n’encourage la fraude comme moyen de s’enrichir.

Pour une forme d’activité utile et valorisante

Le RSA doit continuer d’être un levier incitatif et non un moyen répressif. Dire le contraire, c’est violer l’esprit de la loi qui a été votée.

Une contrepartie sous forme d’activité ? Pourquoi pas, en effet. Beaucoup de gens sont favorables à une activité d’intérêt général mais pas à cette forme d’esclavage forcé à valeur répressive et à connotation stigmatisante qui de plus présente un risque important de destruction des emplois existants. Il faut que ce soit utile, valorisant et un minimum indemnisé.

Envisager comme le fait Wauquiez le travail comme un moyen répressif est contraire à l’esprit de la loi sur le RSA qui a créé cet outil pour inciter et non pour punir. Par ailleurs, contraindre à travailler des gens déjà en insertion ou des femmes seules avec enfant est contre productif. Offrir une activité aux autres est une bonne chose mais sans que cela soit une punition ni n’entraîne une réduction des aides. Au contraire, une petite compensation financière serait la bienvenue.

Une activité peut aussi redonner de la dignité aux bénéficaires du RSA qui sont jugés « inemployables ». Ceux-là ne pourront jamais accéder à un travail même partiel. Un peu d’activité adaptée peut leur servir et ils peuvent de leur côté servir l’intérêt général à leur modeste niveau. N’a-t-on pas souvent besoin d’un plus petit que soi ?

Faut-il sanctionner l’inactivité ?

Martin Hirsh, le père du RSA, y est favorable mais dans le cadre adapté au RSA qu’est le contrat unique. Je le cite : « On pourrait tout à fait concevoir de sanctionner les allocataires du RSA qui refuseraient un contrat unique d’insertion, à condition d’avoir respecté le principe du contradictoire, pour ne pas punir  à l’aveugle celles et ceux qui auraient de véritables motifs les empêchant de prendre l’un de ces emplois. »

Martin Hirsh rappelle par ailleurs que le contrôle et la sanction existent pour les bénéficiaires du RSA. Et ceci constitue un changement important par rapport au RMI dont le « I » était supposé signifier « insertion » et restait souvent lettre morte si j’ose dire. Le RSA est plus contraignant. Les allocataires du RSA sont obligés, sauf problème de santé grave, de rechercher un emploi et d’être inscrit à pôle emploi. Or, selon les statistiques de la Caisse nationale des allocations familiales, 97% des bénéficiaires du RSA sont orientés vers pôle emploi.

Les allocataires du RSA, sont aussi, comme les autres demandeurs d’emplois, soumis à l’obligation d’accepter deux offres raisonnables d’emploi. Si cette disposition, en vigueur depuis plus de deux ans, a été peu actionnée, ce n’est pas par laxisme ou complaisance mais, selon Martin Hirsh, « parce que il est rare que deux offres valables d’emplois soient faites à des allocataires du RSA et encore plus rare que ceux-ci les refusent« .

En conclusion, le cancer de notre société, si cancer il y a , ce n’est pas l’assistanat mais l’exclusion. L’activité utile, adaptée, valorisante, non concurrente au secteur de l’économie, peut être un levier d’insertion non négligeable. Encore faut-il mener une politique intelligente pour cela…

 

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Les fautes impardonnables de M.Wauquiez

(Version définitive)

Le RSA dérange la droite dure qui ne parvient pas à digérer le fait qu’on donne aux pauvres le minimum vital sans obligation de s’échiner à la tâche dans une conjoncture où l’emploi se fait rare. Laurent Wauquiez a tenu des propos dérangeants sur les bénéficiaires du RSA exigeant que ceux-ci travaillent, y compris les mères isolées avec enfant. Il a commis des erreurs gravissimes. Je vais m’efforcer ici d’exprimer les principaux reproches que je lui adresse.

La droite est partagée sur le RSA . Une partie, la plus dure qui chasse sur les terres du Front national, revient de temps en temps à la charge. Rappelons que l’on n’en est pas au premier scandale. Le journal Libération en juin 2009 titrait « RSA : taxez plutôt vos parents ! » pour dénoncer un formulaire de demande ambigu qui obligeait tout postulant au RSA à demander de l’argent à ses parents avant de pouvoir prétendre au RSA. Le formulaire a été rectifié depuis. Mais voici que la polémique revient cette fois sur d’autres aspects du RSA.

L’article complet sur Agoravox.

 

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Les fautes impardonnables de M.Wauquiez

Laurent Wauquiez a tenu des propos dérangeants sur les bénéficiaires du RSA.

Laurent Wauquiez a commis des erreurs gravissimes. Je vais m’efforcer ici d’exprimer les principaux reproches que je lui adresse :

1 – Il a pris à témoin l’opinion publique en lui donnant des éléments mensongers pour l’orienter dans le sens voulu.

Il a en effet affirmé qu’un couple au RSA pouvait gagner plus qu’un couple dont l’un des membres gagne le SMIC. Ses propos sont : « aujourd’hui, un couple qui est au RSA, en cumulant les différents systèmes de minima sociaux, peut gagner plus qu’un couple dans lequel il y a une personne qui travaille au smic, a-t-il avancé. Ça c’est la société française qui tourne à l’envers ». Bien sûr, des démentis ont été apportés de toutes parts mais le mal est fait et la stigmatisation renforcée. Le Monde a réagi rapidement par un article bien renseigné « Assistanat : les mauvais exemples de M.Wauquiez »

2 – Il n’a pas respecté les membres du gouvernement ni ses amis politiques.

D’abord, il a pris la place de la ministre des affaires sociales, Roselyne Bachelot dont la réaction qui a suivi m’est apparue intelligente et mesurée. Par ailleurs, alors qu’une mission d’amélioration du RSA a été confiée par le chef de l’Etat à Marc-Philippe Daubresse, ancien ministre de la Jeunesse et de Solidarité actives, il n’a pas pris contact avec ce dernier pour évoquer ses propositions mais il a choisi d’occuper la tribune pour faire parler de lui. Le bilan de la mission de M.Daubresse doit être rendu avant le  31 juillet. M. Wauquiez pouvait utiliser cette fenêtre de tir comme on dit au lieu de tirer sur le RSA et les étrangers. M.Daubresse pilote aussi la convention de l’UMP sur la « justice sociale » le 8 juin. Il s’est démarqué de M. Wauquiez, dont il qualifie les propositions d’ « irresponsables ».

3 – Il a remis en cause à lui tout seul toute une politique.

Sur cette erreur politique, François Fillon l’a recadré fermement. Logique. « C’est une mise en cause de la politique du gouvernement par un ministre », a déclaré le premier ministre.

4 – Il s’est engagé sur un projet irréaliste car coûteux et dangereux

La mise en œuvre d’une telle contrainte supposerait de monter une sorte d’usine à gaz qui pèserait lourdement sur le portefeuille du contribuable et qui n’apporterait pas grand chose de plus à la société. Il y aurait même un effet de substitution désastreux. Obliger « chaque bénéficiaire à donner cinq heures de son temps à la société sans rémunération supplémentaire », menacerait en effet directement l’existence des emplois à temps partiel, de proximité, des contrats aidés. Martin Hirsh l’a clamé haut et fort au journal de 20 heures de France 2. Nous aurions, à la place, des gens exploités gratuitement.

Les propos mêmes de M.Wauquiez sont inadmissibles.

« Quelle est, pour moi, la principale injustice dans notre pays ? C’est que celui qui travaille n’ait pas un véritable écart avec celui qui bénéfice des minima sociaux. Cette situation-là est pour moi le cancer de la société française”, avait-il déclaré dimanche sur BMFTV M.

Il est inadmissible d’abord de dire que la principale injustice de notre pays, c’est le dispositif du RSA, lequel a été adopté à une très forte majorité de voix. Il y a de bien pires injustices : le nouveau cadeau fait à MMe Bettencourt avec la suppression du bouclier fiscal par exemple…

Inadmissible le gros mensonge suivant : « celui qui travaille n’ait pas un véritable écart avec celui qui bénéfice des minima sociaux. » Gros mensonge car pour qui connaît le RSA, à commencer par les bénéficiaires eux-mêmes, cette affirmation est tout-à-fait fausse. « En créant la nouvelle prestation, « nous avons veillé à ce qu’un différentiel important subsiste entre le RSA et le SMIC », a tenu à rectifier MME Bachelot. Le RSA a été conçu comme une allocation différentielle qui prend en compte tous les revenus afin de favoriser la reprise d’activité.

Inadmissible enfin de parler de « cancer de la société française”. Les mots sont indignes d’un ministre de la république.

On notera aussi que parler de l’aide sociale ou de la solidarité uniquement en les désignant par le terme stigmatisant d' »assistanat » est le signe d’un mépris profond pour les travailleurs pauvres et les femmes isolées avec enfants (qui perçoivent le RSA en lieu et place de l’allocation parent isolé qui a été supprimée).

 

 

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Obama, l’homme qui tua le cadavre de Ben Laden

Steve Pieczenik dénonce le mensonge d’Obama : il affirme avec nombreux éléments à l’appui que Ben Laden était bien mort depuis longtemps et que toute cette mise en scène est une manipulation.

Steve Pieczenik est un ancien militaire, ancien membre du CFR. Il a été de plusieurs gouvernements : adjoint de Henry Kissinger, James Baker, George Schulz,  et Cyrus Vance. Il a également créé le « Bureau de combat du terrorisme ». Dans la très populaire émission de radio américaine « Alex Jones Show » il décrit la prise de Ben Laden comme « un théatre américain de l’absurde ». Ecoutez vous-même…

Il est aussi l’inspirateur du personnage Jack Ryan des romans de Tom Clancy.

Les vidéos sont en ligne depuis hier. Elles confirment ce que je ne cesse d’affirmer depuis le début de cette odieuse manipulation.

Liens vers la vidéo.

 

 

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Ben Laden : la manipulation US continue

La semaine a commencé avec l’affirmation que Ben Laden est mort. Je dis bien « affirmation » car aucune preuve matérielle n’existe.

Voici que l’on sort de vieilles images vidéos. Mais la tactique consiste ici à convaincre pour faire oublier qu’on ne peut pas prouver l’affirmation que Ben Laden a été exécuté lundi. Ce qui supposerait de prouver deux choses :

1 – que Ben Laden était encore en vie avant le raid
2 – qu’il a été tué lors de ce raid.

Il n’existe pour pour ces deux affirmations gratuites aucune preuve matérielle. Donc on s’efforce de convaincre à coup de propagande et en privilégiant l’usage de l’émotion à l’usage de la raison.

« CBS News a diffusé ce samedi 7 mai 2011 l’une des vidéos trouvées dans l’ultime repaire d’Ousama Ben Laden…. » Voilà ce que répètent en choeur les médias qui n’ont rien vérifié. En fait, cette information est très contestable puisque on n’a pas d’indication précise de lieu ni d’ailleurs de date.

L’ennui, c’est que l’exécution du chef d’Al Qaida avec démonstration de toute puissance de l’Amérique, l’ingérence et le patriotisme obscène américain ont eu le don d’énerver les Talibans qui se jettent dans de nouvelles actions violentes. Bref, Obama a-t-il délibérément provoqué les groupes terroristes en exhumant Ben Laden qui était à peu prés oublié ?

Qui est complotiste ?

L’accusation de complotisme est parfaitement ridicule. On inverse la charge de la preuve en affirmant une chose comme vraie sans apporter aucun élément et à ceux qui contestent on dit « prouvez donc que c’est faux ! » Il est honteux de voir les gouvernements et les journalistes occidentaux tomber dans ce piège grossier.

Négationniste ?

Quant à ceux qui parlent de négationnisme, c’est non seulement insultant mais faux car le négationniste nie la réalité de faits prouvés par des éléments matériels incontestables. Le citoyen qui ne fait que poser des questions tout-à-fait légitimes face à une affirmation proférée comme une parole d’évangile n’est pas un négationniste.

Ces insultes, ces stigmatisations sont indignes de notre démocratie et ceux qui utilisent ces mots pour étouffer toute contradiction sont simplement des fachos.
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