Les régions en chansons : le Limousin

C’est une idée qui m’est venue l’autre jour en écrivant une protest song à propos du très dispendieux musée Chirac qui fait de la Corrèze le département le plus endetté de France.

Je me suis dit « tiens ! Pourquoi ne pas écrire plusieurs chansons sur le Limousin ! » Et voilà, c’est fait. Je vous en livre les versions originelles car – comme c’est parfois le cas – il se peut qu’il y ait des retouches pour coller avec la musique…

A Rochechouart

Mon amour m’a laissé choir
sans remords à Rochechouart
Sortez les mouchoirs !

Sans desserrer la mâchoire,
Elle a quitté Rochechouart
Voilà mon histoire.

Refrain :

Que veux-tu que je devienne
Dans la Haute-Vienne ?
Mon cœur dans un cratère
Plus grand que le trou d’l’astroblème.

Je supporte plus Rochechouart
Où je ne fais que déchoir,
Tombé de mon perchoir.

J’fais des dessins au pochoir
J’poursuis les poules au hachoir
Avec un juchoir.

Refrain :

Que veux-tu que je devienne
Dans la Haute-Vienne ?
Mon cœur dans un cratère
Plus grand que le trou d’l’astroblème.

J’ai mis mon coeur au séchoir
Sur le fil de Rochechouart
Faut pas m’laisser choir.

Mis mon coeur dans le crachoir,
De l’astroblème de Rochouart.
Ne me laisse pas ce soir,
Ne me laisse pas choir !

Refrain :

Je veux qu’tu reviennes
Dans la Haute-Vienne.
On me fera pas taire
Tant qu’on règle pas ce problème.

Voris Bian

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En passant par le Limousin

En passant par le Limousin,
J’ai pris en stop un Toulousain
« vous faites quoi dans le Limousin ? »
J’lui dit : « Je vais voir mon cousin ».

Je roulais dans ma décapotable,
Celle qui a les chromes flambants.
Mon cousin n’a qu’une lamentable
Bagnole du genre Trabant.

Il m’dit avec un accent détestable
« Je viens de publier les bans ».
Puis il rentra dans son étable
Cuver son vin comme un forban.

Comme il n’était pas sortable,
Et ne pouvait prendre la Trabant,
J’fis monter dans ma décapotable
La belle promise et son caban.

Le chemin devint détestable,
Raviné par les charabans.
Et je ne jugeai pas souhaitable
De poursuivre en m’embourbant.

L’arrêt fut seulement imputable
A des faits extérieurs probants.
Mais ce coup de la panne véritable
N’en fut pas moins perturbant.

Coincé contre un talus instable
Je dus sortir en l’enjambant.
Comme ce n’était pas confortable,
Je l’ai frôlée en me courbant.

Je devins soudain excitable
Sous l’effet d’son parfum troublant.
Et j’eus l’envie peu respectable
De défaire son joli ruban.

Une petite pensée charitable
Pour son vieux fiancé barbant,
Sur ses lèvres un « oui » délectable
Et j’étais le roi du Liban !

La suite, elle est inracontable.
Et je vous dis « fermez le ban ! »
C’est vrai que c’est bien regrettable,
De conclure en me dérobant.

Mais la chose sera plus acceptable
Si j’vous dis qu’j’ai plus d’rimes en « bancs »
Et presque plus aucune en « table »
Tout effet va ainsi retombant.

Sauf pour le mari dans l’étable
Qui marchait encore titubant.
Et pour qui, c’était inévitable,
Il finit l’histoire en tombant.

En passant par le Limousin,
J’ai pris en stop un Toulousain
« vous faites quoi dans le Limousin ? »
J’lui dit : « Je suis allé voir mon cousin ».

Voris Bian

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Dans la Creuse, je creuse…

En Birmanie, j’étais barman,
J’avais des copines birmanes
Quand j’étais forain à Ostende
J’avais des tas de filles au stand.
Même sur le web, en geek alien,
J’ai trouvé quelques italiennes.

Maintenant je suis dans la Creuse.
Je ne peux plus courir la gueuse.
J’ai tout ratissé : à Guéret,
Il n’y a que des vieux à bérets.
Et ce n’est pas à Aubusson.
Qu’on baise derrière un buisson.

En Lettonie, dans mon 38 tonnes,
Je me suis fait plein de lettones.
Pour se payer une jolie tchèque,
Même pas besoin de carnet d’chèques.
Et même sur la blogosphère,
Tu te dis « laisse le beau gosse faire ! »

Mais je ne trouve pas dans la Creuse
La moindre petite même affreuse.
A Aubisson, je fais tapisserie.
Il n’y a que des tourbières par ici.
Pas de filles en guêpières-cravache
Sur le plateau de Millevaches.

Très facile de trouver outre-Manche
De quoi se satisfaire le manche.
Pour trouver des filles qui te bottent,
Tu peux descendre vers la Botte.
Tu t’en trouves même dans les cols
Qui viennent te prendre par le col.

Mais tu ne peux pas dans la Creuse
Faire courir tes mains baladeuses.
A moins de trouver excitant
Des vieilles qui parlent l’Occitan.
Je suis toujours dans la Creuse
Mais sur internet je creuse.

En attendant..

Qu’en Birmanie, je fasse le barman,
Pour trouver des copines Birmanes,
Que je fasse forain à Ostende
Avec des tas de filles au stand.
Que sur le web, en geek alien,
Je trouve quelques italiennes…

Voris Bian

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Au musée de Sarran personne ne se rend
I

Le musée Chirac,
C’est un grand vaisseau
Qui regorge en vrac

– Le musée Chirac-
De pleins de cadeaux
Offerts à Chirac

En deux septennats
Par les gros magnats
Et autres pachas.

Oui mais pas un chat
Ne s’rend à Sarran.
Pour voir comme ça rend.

« Sarranais, sarranaises,
Je vous souhaite la bonne année.
Dans le département le plus endetté.
Vive la république française ! »

II

Le musée Chirac,
C’est un grand vaisseau
Qui connaît un couac.

Le musée Chirac.
Un vaisseau plein d’eau
On marche dans les flaques !

Situé à Sarran
Dans le Limousin
Où vis mon cousin.

Si tu es à Sarran,
Comme lui, t’as pas de pot.
Tu paieras plein pot !

« Sarranais, sarranaises,
Je vous souhaite la bonne année.
Dans le département le plus endetté.
Vive la république française ! »

III

Le musée Chirac,
C’est un grand vaisseau
Au milieu d’un parc.

Le musée Chirac,
Un vaisseau très beau
Où personne n’embarque.

Situé à Sarran
Au milieu des champs,
Personne ne s’y rend.

Si tu es à Sarran,
Sors un peu de ton champ,
Va voir comme ça rend !

« Sarranais, sarranaises,
Je vous souhaite la bonne année.
Dans le département le plus endetté.
Vive la république française ! »

Voris Bian

Il y a aussi cette chanson traditionnelle du Limousin. Je vous mets le lien et les paroles.

La femme du roulier

Il est minuit, la femme du roulier
S’en va de porte en porte, de taverne en taverne,
Pour chercher son mari, tireli, avec une lanterne. (bis)

« Madame l’hôtesse, où donc est mon mari? »
« Ton mari est ici, il est dans la soupente,
Il y prend ses ébats, tirela, avec notre servante. » (bis)

« Cochon d’ mari, pilier de cabaret,
Ainsi tu fais la noce, ainsi tu fais ripaille,
Pendant que tes enfants, tirelan, sont couchés sur la paille. » (bis)

« Et toi la belle, aux yeux de merlan frit,
Tu m’as pris mon mari, je vais te prendr’ mesure
D’une bonne culotte de peau, tirelo, qui ne craint pas l’usure. » (bis)

« Tais-toi, ma femme, tais-toi, tu m’ fais chier
Dans la bonne société, est-ce ainsi qu’on s’ comporte?
J’ te fous mon pied dans l’ cul, tirelu, si tu n’ prends pas la porte. » (bis)

« Pauvres enfants, mes chers petits enfants,
Plaignez votre destin, vous n’avez plus de père;
Je l’ai trouve couché, tirelé, avec une autre mère. » (bis)

« Il a raison, s’écrièrent les enfants,
D’aller tirer son coup, avec celle qu’il aime,
et quand nous serons grands, tirelan, Nous ferons tous de même. » (bis)

« Méchants enfants, sacrés cochons d’enfants »,
S’écrie la mère furieuse, et pleine de colère
« Vous serez tous cocus, tirelu, comme le fut votre père. » (bis)

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C’est la faute du réchauffement

Cliquez sur la pochette pour accéder à l’album. Je crois que je suis ici dans l’esprit du grand Boris ! :-) Chantez avec moi !!!

neige

(Chanson)

La faute du réchauffement ?

I

Les premières neiges en novembre,
Déjà en août, nous qu’est-ce qu’on tremble !
Les choses ne s’raient pas comme elle semblent.
Ils veulent que l’on répète ensemble :

“C’est la faute du ré chauffement,
C’est la faute du réchauffement !”
C’est çà qui vous fait claquer des dents.
On vous le dit et  c’est évident.
C’est la faute du réchauffement. »

II

Si vous parlez d’Claude Allègre
L’ambiance aussitôt tourne à l’aigre.
Ils vous insultent allègrement.
Et ils ajoutent “Allègre ment…”

“C’est la faute du réchauffement,
C’est la faute du réchauffement !”
C’est çà qui vous fait claquer des dents.
Pas besoin d’preuves, c’est évident.
C’est la faute du réchauffement. »

III

Le catalogue hiver de la Redoute,
Fait un tabac en plein mois d’août.
Vous comprenez que ça nous déroute.
Mais n’ayez là-dessus aucun doute :

“C’est la faute du réchauffement,
C’est la faute du réchauffement !”
C’est çà qui vous fait claquer des dents.
Tu comprends pas mais c’est évident.
C’est la faute du réchauffement. »

IV

J’ai croisé trois ours polaires
L’autre jour dans le Finistère.
C’est normal qu’ils prennent un peu l’air.
Ah ! Qu’elle chauffe vite cette terre !

“C’est la faute du réchauffement,
C’est la faute du réchauffement !”
C’est çà qui vous fait claquer des dents.
La neige c’était un accident.
C’est la faute du réchauffement. »

V

Pendant qu’ils sauvent la planète,
Mes genoux jouent des castagnettes.
Pendant qu’il sauvent l’univers,
Moi je vais me servir un verre.

“C’est la faute du réchauffement,
C’est la faute du réchauffement !”
C’est çà qui vous fait claquer des dents.
C’n’est pas un dogme, c’est évident.
C’est la faute du réchauffement. »

VI

A votre santé les écolos !
Dès qu’jaurai dégivré la serrure,
J’irai lire vot’ littérature.
En attendant, j’vire alcoolo.

“C’est la faute du réchauffement,
C’est la faute du réchauffement !”
C’est çà qui vous fait claquer des dents.
Puisqu’il vous l’dit, le président.
C’est la faute du réchauffement. »

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Au musée d’Sarran personne ne s’y rend

I

Le musée Chirac,
C’est un grand vaisseau
Qui regorge en vrac

– Le musée Chirac-
De pleins de cadeaux
Offerts à Chirac

En deux septennats
Par les gros magnats
Et autres pachas.

Oui mais pas un chat
Ne s’rend à Sarran.
Pour voir comme ça rend.

« Sarranais, sarranaises,
Je vous souhaite la bonne année.
Dans le département le plus endetté.
Vive la république française ! »

II

Le musée Chirac,
C’est un grand vaisseau
Qui connaît un couac.

Le musée Chirac.
Un vaisseau plein d’eau
On marche dans les flaques !

Situé à Sarran
Dans le Limousin
Où vit mon cousin.

Si tu es à Sarran,
Comme lui, t’as pas de pot.
Tu paieras plein pot !

« Sarranais, sarranaises,
Je vous souhaite la bonne année.
Dans le département le plus endetté.
Vive la république française ! »

III

Le musée Chirac,
C’est un grand vaisseau
Au milieu d’un parc.

Le musée Chirac,
Un vaisseau très beau
Où personne n’embarque.

Situé à Sarran
Au milieu des champs,
Personne ne s’y rend.

Si tu es à Sarran,
Sors un peu de ton champ,
Va voir comme ça rend !

« Sarranais, sarranaises,
Je vous souhaite la bonne année.
Dans le département le plus endetté.
Vive la république française ! »

Voris Bian

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Y’a bon la Françafrique !

« Y’a bon la Françafrique ! » suivi de « Dupont-Lajoie et Dupont-Lapeine ». Voici les paroles des deux chansons que l’on peut éventuellement écouter (comme toujours, il faut supporter le second degré musical ;-).

Y’a bon la Françafrique !

I

Y’a bon le magot de Bongo.
Les gens vont rien y voir.
Y’a bon le pognon du Gabon.

Y’a bon les conseils à Gbagbo,
Vive la Côte-d’Ivoire !
Y’a bon les conseils à Gbagbo,

Vive la Françafrique !
Pour not’ président
De la République.
C’est la pompe à fric.

II

Y’a bon l’autocrate du Togo,
Chef de père en fils
Y’a bon l’autocrate du Togo.

Pas bon la dette du Congo.
Alors on l’efface.
Pas bon la dette du Congo.

III

Mais quand on l’efface,
On reçoit à la place
Plus de 28 millions
De ce vieux Gabon.

Y’a bon les conseils à Gbagbo,
Qui nomme nos ministres
Y’a bon les conseils à Gbagbo,

Y’a bon les lingots de Bongo.
Pour nos politiques.
Y’a bon les lingots du Gabon.

Vive la Françafrique !
Pour not’ président
De la République.
C’est la pompe à fric.

Dupont-Lapeine et Dupont-Lajoie

Dupont-Lajoie
Il apostrophe les villageois :
“Levez-vous tôt, prenez de la peine !”

Dupont-Lapeine
Attise la haine et une nouvelle
Croisade contre les Albigeois.

Dupont-Lajoie
Prend le parti des gros bourgeois
Il supprime la retraite pleine.

Dupont-Lapeine
Qui n’a qu’un oeil et voit à peine
Dit qu’un complot hier il déjoua.

Dupont-Lajoie
Dit que c’est pas, c’est pas la peine
De voter pour Dupont-Lapeine.

Dupont-Lapeine
Dit que c’est très petit-bourgeois
De voter pour Dupont-Lajoie.

Dupont-Lajoie
Dit de Dupont-Dupont- Lapeine
Qu’c’est un candidat rabat-joie.

Dupont-Lapeine
Dit que Dupont-Dupont-Lajoie
N’est qu’une fille de joie.

Dupont-Lapeine
Dupont-Lajoie, sont les deux faces
Du même attrapeur de voix.

Dupont-Lapeine
Dupont-Lajoie, s’ils se font face.
Cela va finir en feu de joie.

francafrique

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Le sot se résigne, le sage s’indigne

Dans cette société de résignés,
Où presque tous ont signé
Pour vivre bien alignés,
Il n’y a rien à gagner.

On suit son chemin rectiligne,
Rien ne fait signe.
Et tout décline.
Alors le sage s’indigne.

Résignez-vous et assistez !
Ou bien indignez-vous, et résistez !

Dans cette vie sans consignes
Où l’on te trace une seule ligne,
Tu dois porter comme une guigne
Le mauvais rôle qu’on t’assigne.

Et le souffrir sans rechigner,
Si tu trépignes,
On t’assigne !
Alors le sage s’indigne.

Résignez-vous et assistez !
Ou bien indignez-vous, et résistez !

Dans cette vie toute chagrine,
C’est le fou qui est désigné
Pour présider aux destinées
Et par des voies très malignes.

Et plus son rire nous égratigne.
Plus on brigue sa faveur insigne.
Sans voir le sage qui nous fait signe
Dans un ultime chant du cygne.

Résignez-vous et assistez !
Ou bien indignez-vous, et résistez !

Voris Bian

à propos de Stéphane Hessel.

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Comment on fait un président français

Y’a bon le fric à Bongo !
Qui rime avec les gros magots,
Qui rime avec les beaux lingots.
Et qui rime avec Chicago.

Pour être du tout dernier chic,
Va donc chez l’autocrate Bongo
Et fais un sommet France à fric.
Il va redorer ta boutique.

Fais-toi copain des Etats-Unis
Ainsi tu reviendras béni.
Chevalier contre la racaille,
Fais-toi adouber à Dubaï !

Au bal des rétrocommissions
Tu iras chercher ta mission.
Si t’as besoin d’une auréole,
Achète-la chez Loréal !

Y’a bon le fric à Bongo !
Des magots à tire-larigot,
Qu’on vole à tous ces nigauds,
D’Africains pauvres à gogo.

Y’a bon les conseils à Gbagbo,
Y’a bon l’autocrate du Togo,
La France annule la dette du Congo
Mais se rattrape tout de go.

Car : y’a bon le fric à Bongo !
Qui rime avec les gros magots,
Qui rime avec les beaux lingots.
Et qui rime avec Chicago.

Voris Bian

Y’a bon aussi les conseils à Gbagbo :

Deux ministres virés sur un coup de bigo et

un premier ministre qui nous est imposé.

Voris Bian

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Instant poétique international

Je te donne aujourd’hui ces fleurs

I

Tutto il giorno,
Je te cherche dans les journaux.

Je ne t’y trouve pas.
Mi amiga, donde esta ?

Bist du allein ? Wo wohnst du ?
As-tu oublié nos mots doux ?

Refrain :

Les jours et les semaines
Will not be back again.
Ich habe nicht vergessen
Nos corps enlacés sur la Seine.

II

Tutto il pomerriggio
Je me promène l’air idiot.

No me olvidas, piensa en mi.
Je suis resté ton ami.

Come va ? Come stai ?
Je te retrouverai je suis de taille.

Refrain :

Les jours et les semaines
Will not be back again.
Ich habe nicht vergessen
Nos corps enlacés sur la Seine.

III

Sur ta tombe sont écrits ces vers.
« Amor é fego que arde sem se ver ». (*)

En portugais. C’est pour te plaire
Que je les lisais à Anvers.

Ich gebe dir diese Blumen
Do not forget me i’m your man.

Refrain :

Les jours et les semaines
Will not be back again.
Ich habe nicht vergessen
Nos corps enlacés sur la Seine.

Voris Bian.

(*) « L’amour est un feu qui brûle et qu’on ne voit pas. »

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Pause musicale du 28 décembre

Il y a au moins des Allemands qui apprécient mes chansons. La preuve. Ils sont bien indulgents, nos amis d’Outre-Rhin !

Mon dernier album ne contient que de la musique. Des petites compositions simples et sympa, sans plus.

image-musique

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Dupont-Lajoie, Dupont-Lapeine

Dupont-Lajoie
Apostrophe les villageois :
« Levez-vous tôt, prenez de la peine ! »

Dupont-Lapeine
Prône aux gens de haine
Une croisade contre les Albigeois.

Dupont-Lajoie
Prend le parti des gros bourgeois
Et supprime la retraite pleine.

Dupont-Lapeine
Qui n’a qu’un oeil et voit à peine
Dit qu’un complot il déjoua.

Dupont-Lajoie
Dit que c’est pas la peine
De voter pour Dupont-Lapeine.

Dupont-Lapeine
Dit que c’est petit-bourgeois
De voter pour Dupont-Lajoie.

Dupont-Lajoie
Dit de Dupont-Lapeine
Que c’est un rabat-joie.

Dupont-Lapeine
Dit que Dupont-Lajoie
N’est qu’une fille de joie.

Tout cela va-t-il finir en feu de joie ?

Voris Bian

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Les dilemmes de ma Lady M

Ce texte épuise toutes les possibilités de rimes en « m » de la langue française. Sauf Midem (j’ai préféré choisir « modem » » !)

I

Vais-je célébrer un baptême
A l’église de Bethléem,
Ou déposer des Chrysanthèmes
Sur les tombes à Jérusalem ?

Brûler les Sorcières de Salem
Ou bien le monstre du golem ?
Brûler les tabous et totems
Ou bien libérer le blasphème ?

Refrain :

ça l’ennuie trop, ma lady M.
ça l’ennuie trop, les dilemmes
Elle préfère dire que l’on s’aime,
Oui ! L’essentiel, c’est ce que l’on sème.

II

Oui mais s’aimer en tandem
Ou faire l’amour au harem ?
Se rendre à la messe de Harlem,
Ou bien vénérer Saint-Anselme ?

Respecter la loi de Thélème
Ou mener la vie de bohème ?
Mener une vie, toujours la même ?
Bronzer ou bien rester tout blême ?

Refrain :

ça l’ennuie trop, ma lady M.
ça l’ennuie trop, les dilemmes
Elle préfère dire que l’on s’aime,
Oui ! L’essentiel, c’est ce que l’on sème.

III

Faut-il chanter le requiem
Ou bien écouter la Neuvième ?
Faut-il écouter la FM
Ou aller au concert de M ?

Payer des droits à la SACEM
En écoutant Vincent Delerm
Ou bien contourner le système
Au moyen de quelque stratagème ?

Refrain :

ça l’ennuie trop, ma lady M.
ça l’ennuie trop, les dilemmes
Elle préfère dire que l’on s’aime,
Oui ! L’essentiel, c’est ce que l’on sème.

IV

Faut-il débattre des problèmes
Ou bien combattre ad hominem ?
Quel argument prendre, le deuxième
Ou alors l’antépénultième ?

Doit-on employer des barèmes
Ou bien plutôt des théorèmes ?
Doit-on défendre les emblèmes,
Ou construire plus de HLM ?

Refrain :

ça l’ennuie trop, ma lady M.
ça l’ennuie trop, les dilemmes
Elle préfère dire que l’on s’aime,
Oui ! L’essentiel, c’est ce que l’on sème.

V

Nous faut-il jeter l’anathème
Sur ceux qui vont aux parcs à thème ?
Et sur ceux qui roulent en BM
Qui s’endettent chez Cetelem ?

Est-ce qu’on doit mettre de la crème
Pour dissimuler ses œdèmes
Peut-on arborer son diadème
Doit-on cacher ses pierre de gemme ?

Refrain :

ça l’ennuie trop, ma lady M.
ça l’ennuie trop, les dilemmes
Elle préfère dire que l’on s’aime,
Oui ! L’essentiel, c’est ce que l’on sème.

VI

On reste, on compose un poème,
On va au salon d’Angoulême,
A la grand messe du MoDem ?
On mange des pâtes avec des nems ?

Ou des moules-frites, c’est idem ?
On navigue sur le Bélem ?
Bon ! Est-ce qu’on se fait un grand chelem
Ou bien est-ce qu’on tire une grosse flemme ?

Refrain :

ça l’ennuie trop, ma lady M.
ça l’ennuie trop, les dilemmes
Elle préfère dire que l’on s’aime,
Oui ! L’essentiel, c’est ce que l’on sème.

Voris Bian 27 décembre 2010

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