Rock à Bayrou

(farce de politique-fiction)

Ils étaient à Neuilly-sur-Seine
A critiquer sur toutes les chaînes.
François Bayrou.

Autour d’la star élyséenne,
Ils faisaient les beaux comme des chiennes
Rock à Bayrou.

On attendit comme l’Arlésienne
Leur révolte copernicienne
Rock à Bayrou.

**

Pour des raisons politiciennes,
Ils avaient tous quitté l’enseigne
D’François Bayrou.

Au nom d’leur amitié ancienne,
Ils voudraient venir au MoDem
D’François Bayrou.

Pas besoin d’être cartomancienne
Pour voir qu’ils veulent piquer la scène
De François Bayrou.

**

Alors vraiment la coupe est pleine.
Y’a vraiment rien qui les retienne,
François Bayrou !

Y’a un qui connaît pas le peigne
Et qui est toujours à la traîne
De François Bayrou.

Quand il était à Valencienne,
Il faisait pas encore des siennes
A François Bayrou.

**

Qu’ils aillent donc chez Ségolène,
Qui leur chante le chant des sirènes.
Pas comme Bayrou.

Paraît que c’est une magicienne
Et qu’elle fait un tabac sur scène
Mieux que Bayrou.

Et en plus elle est pas vilaine,
Ils la trouveront, ces éoliennes,
Mieux que Bayrou.

**

Ta bravitude et puis la mienne
C’est sûr qu’on passera à l’antenne
Devant Bayrou.

Nos qualités tribunitiennes
Feront pour toi comme un diadème.
Pas pour Bayrou.

Borloo lève son verre « à la tienne ! »
Et il se jette sur Ségolène
(Pas sur Bayrou).

**

Mais comme il a mauvaise haleine,
Elle lui lance alors, cette teigne :
« Va chez Bayrou ! »

Il est vexé qu’elle le dédaigne
Et tout-à-coup la trouve obscène,
Appelle Bayrou.

Il lui dit « salut toi çà baigne ?
Je voudrais que tu te souviennes… »
Oui mais Bayrou,

Il lui dit ce n’est pas la peine
De pleurer comme une Madeleine,
Comme un mérou

Je trouve ta démarche très moyenne
Il est trop tard pour qu’tu reviennes,
Lui dit Bayrou.

Voris Bian.

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Borloo recalé en chansons de Souchon

Borloo recalé en chansons de Souchon (Borloo commence sa traversée du désert à Colombo-les-deux-églises) :

C’est le remaniement : « Y’a de la rumba dans l’air. »
Mais « C’est pas toi qui y es, c’est pas toi qu’es beau. »

« On peut pas être gentils tout le temps. On peut pas aimer tous les gens. Y a une sélection. C’est normal. »

« Quand j’serai KO, poussé dehors par des plus forts que moi. » Alors, ce sera « l’ultra moderne solitude… »

Comme il est parti, Jean-Louis a les nerfs
Jean-Louis boit du gin dans sa Chrysler
La presqu’île, le boulevard de la mer est con
Comme il est parti, attention : Jean-Louis tourne en rond

« J’ai perdu tout c’que j’aimais. C’est une mélancolie banale, Vodka orange et Gardénal. »

« Tant d’angélus. Ding. Qui résonne. Et si en plus. Ding. » Je n’étais personne. « J’suis bidon. »

Nicolas : « Tout ce que tu m’as dit, c’était menti. » J’suis compétent. « Si tu m’crois pas hey ! Tare ta gueule à la récré. »

« Passez notre amour à la machine. Faites bouillir pour voir si les couleurs d’origine peuvent revenir. Est-ce qu’on peut ravoir à l’eau de Javel des sentiments, la blancheur qu’on croyait éternelle, avant ? »

– « Tu vois pas qu’on s’aime pas. »

« Ecoutez d’où ma peine vient. »

« Tu verras qu’un beau matin fatigué, j’irai m’asseoir sur le trottoir d’à-côté. Tu verras bien qu’il n’y aura pas que moi assis parterre comme çà. »

Rétines et pupilles,
Les garçons ont les yeux qui brillent
Pour un jeu de dupes :
Voir si Jupé s’défile.
Et la vie toute entière,
Absorbés par cette affaire,
Par ce jeu de dupes :
Voir si Jupé s’défile.

Remaniement bobo : han han, c’que tu m’as fait c’est pas beau.

« Les cadors on les retrouve aux belles places, Nickel. Les autres, c’est Saint-Maur, Châteauroux Palace, plus de ciel. » Jean-Louis se sent « comme dans ces nouvelles pour dames de Somerset Maugham. » Tu verras qu’il finira sur la « Rive gauche à Paris »… »C’est comme vous voulez. Où vous irez, j’irai » (reprise du tube de Kouchner).

« Oh, oh, oh, et je rêve que soudain, mon pays, soudain, se soulève…
Oh, oh, rêver, c’est déjà ça, c’est déjà ça. »

Mais on avance, on avance, on avance. C’est une évidence, j’ai pas assez d’essence pour faire la route dans l’aut’ sens.

Papa mambo. On est foutu, on boit trop. Qu’est-ce qu’on f’ra quand on s’ra gros.

« Elle dit que je suis carrément méchant, jamais content. » Pourtant je plais aux « foules sentimentales. » Oui, je sais, tout ceci n’est qu’une « banale song ».

Alors, « saute en l’air ! » car…

« La vie ne vaut rien, rien, rien, la vie ne vaut rien
Mais moi quand je tiens, tiens,
Là dans mes mains éblouies,
Les deux jolis petits seins de mon amie,
Là je dis rien, rien, rien, rien ne vaut la vie »

Voris Bian.

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« Comédie américaine » (G20)

comedie

Les paroles : titre 1

Comédie américaine

Quand il a pris
La tête de tous les pays d’Europe,
Qu’au G20 il a pris sa chaise,

On a compris,
Qu’il ne pourrait pas nous éviter le flop
Acteur français dans une mauvaise…

Comédie, comédie
américaine.
Américaine.

Quand il a déclaré
Qu’il cherchait le juste milieu
Pour ne pas mettre mal à l’aise,

On s’est douté
Qu’il ménageait l’Empire du milieu.
On s’est cru dans une mauvaise…

Comédie, comédie
américaine.
Américaine.

Quand on l’a vu
Se ranger prudemment dans le rang
Des plus forts et des plus balèses,

On a compris
Qu’il ne serait plus que figurant.
On s’est vu dans une mauvaise…

Comédie, comédie
américaine.
Américaine.

Les paroles : titre 2

Le monde et le G20

Ce texte m’a été inspiré par l’article de Marielle de Sarnez du 10 novembre.

Le monde criait “j’ai faim ! j’ai faim !”
Et voyait arriver sa fin.
Mais eux disaient “G20 ! G 20 !”
Ils agissaient en aigrefins.

Le monde voyant venir l’hiver
Criait “il faut que çà change !”
Mais eux faisaient du billet vert
Ils faisaient que sauver le change.

Ils jouaient avec les monnaies
Sans souci pour nos porte-monnaies.
Et ils ne voulaient rien entendre.
On ne devait rien en attendre.

Dix-neuf pays et puis l’Europe
Et “mon président à Saint-Trop”.
L’ami des riches de Neuilly
En sauveur pense  être  accueilli.

Ils jouaient au Monopoly
Et nous devions rester polis,
Ils misaient sur leur martingale,
Et se moquaient bien de la gale.

Et des famines de l’Orient.
L’Afrique n’était que terre à fric.
Un jour arriva l’accident
Qui embrasa tout l’Occident.

Il n’y a pas de morale à cette histoire
Car cette histoire est sans morale.

Musique et paroles : Taverne des poètes alias Voris Bian sur Jamendo.

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La France d’en-bas lit Verne

La France d’en-bas lit Verne

I

Tu dis que t’as pas de voiture
Que tu peux pas travailler dur,
Que t’as des trous dans ta toiture.

Moi je m’en bats la dure !
Je vais voir Balladur.
Moi je m’en bats la dure !
Je vais voir Balladur.

II

Tu dis que ta vie est un fiasco,
Heureusement qu’il y a l’Unesco.
T’es soutenu par Balasko.

Moi, je m’en bats Lascaut !
Je visite Lascaut.
Moi, je m’en bats Lascaut !
Je visite Lascaut.

III

Tu dis que tu mènes une vie d’moine,
Que tu cherches une solution idoine
Pour pouvoir gagner ton avoine.

Moi, je m’en bats l’avoine !
J’écoute Balavoine.
Moi, je m’en bats l’avoine !
J’écoute Balavoine.

IV

Tu dis qu’t’es atteint du virus,
Que la vie c’est comme les poupées russes,
Que tu joues à la roulette russe.

Je m’en bats les Russes !
Je vais aux ballets russes.
Je m’en bats les Russes.
Je vais aux ballets russes !

V

Maintenant à toi !

Tu dis qu’la vie des Français te concerne,
Malgré le moral des ménages en berne,
Tu travailles trop et t’as des cernes.

Moi, je dis « balivernes ! »
L’île d’Arros : l’île mystérieuse ?
Moi, je dis « balivernes ! »
La France d’en-bas lit Verne

Tu dis que t’as sauvé des otages,
Que t’as fait un plan de sauvetage
Pour l’économie des ménages.

Moi je m’en bats l’otage.
Tu seras en ballotage…
Moi je m’en bats l’otage.
Tu seras en ballotage…

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J’suis heureux dans mon A330

L’A330,
Parce que j’avais eu cette envie brûlante,
Après avoir plus que triplé ma rente,
J’ai trouvé cette idée marrante.

L’A330,
Parce que pour moi c’était l’affaire urgente,
C’est pas des choses dont on plaisante.
Avec les gens que je fréquente.

L’A330
C’est ma merveilleuse machine volante
Qui me porte au-dessus des tourmentes.
J’suis heureux dans mon A330.

L’A330
Il va à Tokyo, à Séoul ou à Trente
Il me fait voyager quand ça me chante.
J’suis heureux dans mon A330.

L’A330,
C’est mon Versailles, mon étoile filante.
Et de là-haut, la vue est excellente.
J’suis heureux dans mon A330.

L’A330,
Avec lui ma femme est toujours partante.
J’ai tout le confort jusqu’à l’horloge parlante.
J’suis heureux dans mon A330.

L’A330,
Je peux bailler, garder les mains ballantes,
Ecouter Bigard et ses blagues poilantes.
J’suis heureux dans mon A330.

L’A330,
J’ai le même que les boss du CAC 40,
Il donne de moi une image brillante.
J’suis heureux dans mon A330.

L’A330,
Il me grise d’une joie permanente.
Et même si la France est souffrante,
Moi au moins j’ai l’A330.

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Y’a qu’à ! Y’a qu’à ! Les retraites

Cette petite chanson plaisante m’ a été – très librement – inspirée ce matin par deux articles, l’un de Yann Wehrling, l’autre de Jean-Luc Bennahmias. Mais ces articles sont plus sérieux que ma chanson.

La dette, la dette,
Il faut faire quelque chose
Parce que ça dégénère.
La dette, la dette,
Il faut faire quelque chose
D’accord mais comment faire ?

Qui c’est qui l’éteindra ?
Ce s’ra pas les quadra,
Pas les quadragénaires.
Qui c’est qui s’ra gêné ?
Pas les quinquagénai,
Pas les quinquagénaires.

J’entends quelques voix doctes
Dire qu’on n’a pas besoin
D’autant d’octogénaires
D’autres plus innocentes
Disent « coupons les retraites
De tous les centenaires ! »

La dette, la dette,
Il faut faire quelque chose
Parce que ça dégénère.
La dette, la dette,
Il faut faire quelque chose
D’accord mais comment faire ?

Quelqu’un d’autre ânnona
« On touche pas aux nona,
Pas aux nonagénaires »,
Un vieux concept tua
Toutes les septua
Les septuagénaires.

D’autres mirent à bas
Tous les sexagénai,
Tous les sexagénaires ! »
Alors on dit comme çà
Qu’il fallait faire payer
Seulement les fonctionnaires.

La dette, la dette,
Il faut faire quelque chose
Parce que ça dégénère.
La dette, la dette,
Il faut faire quelque chose
D’accord mais comment faire ?


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Il n’y a plus d’argent dans les caisses

(texte inspiré par la visite de François Fillon à Garges-les-Gonesse où il a annoncé l’austérité pour la politique de la ville)

Mais qui-que-quoi-qu’est-ce ?
Il n’y a plus d’argent dans les caisses ?
Mais qui-que-quoi-qu’est-ce ?
Alors, abrogeons l’ISF !

Mais qui-que-quoi-qu’est-ce ?
Vous allez vous geler les fesses ?
Mais qui-que-quoi-qu’est-ce ?
Appliquons la loi du Medef !

Refrain :

On a beau, n’a beau, raccourcir sa laisse
Nabotléon et sa Rolex
Nous ressert  toujours cette messe :
« C’est comme çà : Dura lex sed lex »

Mais qui-que-quoi-qu’est-ce ?
Fillon à Garges-les-Gonesse.
Mais qui-que-quoi-qu’est-ce ?
« Le social fait d’la mauvaise graisse ».

Mais qui-que-quoi-qu’est-ce ?
« Les assistés vident les caisses ! »
Mais qui-que-quoi-qu’est-ce ?
De vous sauver n’avons de cesse.

Refrain :

On a beau, n’a beau, raccourcir sa laisse
Nabotléon et sa Rolex
Nous ressert  toujours cette messe :
« C’est comme çà : Dura lex sed lex »

Mais qui-que-quoi-qu’est-ce ?
Avec moi, c’est à fond la caisse !
Mais qui-que-quoi-qu’est-ce ?
Pourquoi t’a l’impression qu’on t’agresse ?

Mais qui-que-quoi-qu’est-ce ?
Pourquoi-parce que : bouge ta graisse !
Mais qui-que-quoi-qu’est-ce ?
Lève-toi tôt et bouge tes fesses !

Refrain :

On a beau, n’a beau, raccourcir sa laisse
Nabotléon et sa Rolex
Nous ressert  toujours cette messe :
« C’est comme çà : Dura lex sed lex »

Mais qui-que-quoi-qu’est-ce ?
La Bettencourt est une ogresse ?
Mais qui-que-quoi-qu’est-ce ?
Donnez-nous, toujours on encaisse.

Mais qui-que-quoi-qu’est-ce ?
C’est le refrain du tiroir-caisse
Mais qui-que-quoi-qu’est-ce ?
Pour la France d’en-bas le bât blesse

Refrain :

On a beau, n’a beau, raccourcir sa laisse
Nabotléon et sa Rolex
Nous ressert  toujours cette messe :
« C’est comme çà : Dura lex sed lex »

Mais qui-que-quoi-qu’est-ce ?
Fillon dit qu’elles sont vides les caisses.
Mais qui-que-quoi-qu’est-ce ?
Il a commis ce patakes.

Mais…

Mais qui-que-quoi-qu’est-ce ?
On va pas finir comme la Grèce.
Mais qui-que-quoi-qu’est-ce ?
On s’en ira avec la caisse…

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Le gladiateur près du radiateur

(Bien entendu, je m ‘inclus aussi dans ce portrait féroce du blogueur citoyen)

On s’en remet à sa logique.
On s’en fait un ami sur Facebook.
Dès qu’il ouvre sa face de bouc,
On note sa pensée de geek.

Là dans la rubrique « partageons mon avis »
Il fait le beau temps et la pluie.
On dirait qu’on a plus que lui
Comme espoir pour changer la vie.

Il est…
Le gladiateur près du radiateur,
Le petit Spartacus
A côté du crocus.

On l’aime pour ses coups de trique
Aux wisigoths zygomatiques.
On l’aime parce qu’il est sadique.
On aime sa pensée ludique.

Il se fout des camps, des clans et des clubs.
Il passe trop de temps au pub.
On l’admire pour ses coups de gueule.
Bien sûr faut pas être bégueule.

Il est…
Le gladiateur près du radiateur,
Le petit Spartacus
A côté du crocus.

C’est le nouveau Nostradamus,
Le chef élu, le Maximus !
S’il joue les Ben Hur de kermesse,
On croit en lui et à sa messe.

Tous ses adversaires, il les tacle,
Ce vaurien d’la Cour des Miracles.
Ses points de vue sont incontournables
Parce qu’il a la beauté du Diable.

Il est…
Le gladiateur près du radiateur,
Le petit Spartacus
A côté du crocus.

C’est un gueux, un chien, un bâtard.
Sa robe de bure est l’avatar
Pourtant on le lit sans retard
C’est pour son blog qu’on se couche tard.

On ne voit plus que lui sur la toile.
On ne croit plus qu’en son étoile
Quand on n’a plus foi dans la banque,
On s’en remet au saltimbanque…

Il est…
Le gladiateur près du radiateur,
Le petit Spartacus
A côté du crocus.

Voris Bian. Ecrit près du radiateur, par un déchaînement de tempête de Onze novembre.

Piqûre de rappel : écoutez « La Sarkoverdose« .

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Le monde et le G20

Ce texte m’a été inspiré par l’article de Marielle de Sarnez du 10 novembre.

Le monde criait « j’ai faim ! j’ai faim ! »
Et voyait arriver sa fin.
Mais eux disaient « G20 ! G 20 ! »
Ils agissaient en aigrefins.

Le monde voyant venir l’hiver
Criait « il faut que çà change ! »
Mais eux faisaient du billet vert
Ils faisaient que sauver le change.

Ils jouaient avec les monnaies
Sans souci pour nos porte-monnaies.
Et ils ne voulaient rien entendre.
On ne devait rien en attendre.

Dix-neuf pays et puis l’Europe
Et « mon président à Saint-Trop ».
L’ami des riches de Neuilly
En sauveur pense  être  accueilli.

Ils jouaient au Monopoly
Et nous devions rester polis,
Ils misaient sur leur martingale,
Et se moquaient bien de la gale.

De la famine de l’Orient.
L’Afrique n’était que terre à fric.
Un jour arriva l’accident
Qui embrasa tout l’Occident.

Il n’y a pas de morale à cette histoire
Car cette histoire est sans morale.

Voris Bian

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Séoul G20

(Petite chanson pas trop rimée mais qui rime à quelque chose)

C’est où l’G20 ?

Séoul G20.
C’est où l’G20 ?
Mais c’est à Séoul et c’est houleux.

Le président de la banque mondiale
Crie « étalon de l’or ! »
Aussitôt communiqué » de Jacques Delors qui se dit flatté
Mais fait gentiment remarquer qu’à son âge, il ne jouera plus les étalons. D’ailleurs, il a déjà eu Martine et çà lui suffit (je compatis).

Le président des français riches
Crie « à moi le G20, je vais me refaire !
Il y croit dur comme fer.
« Allez tape m’en cinq ! »
Oui, c’est le sommet numéro 5…

Séoul G20.
C’est où l’G20 ?
Mais c’est à Séoul et c’est houleux.

Le président de la Chine
Dit qu’il ne va rien lâcher du tout
De son excédent commercial exponentiel.
« A chaque Etat de se débrouiller avec sa monnaie ! »

Séoul G20.
C’est où l’G20 ?
Mais c’est à Séoul et c’est houleux.

Le président des Etats-Unis
Dit « nous avons du pain sur la planche »
Et il parlait de la planche à billets…
Il défend sa politique d’inflation monétaire.
Il n’est pas responsable de toute la terre.
Il a bien le droit d’acheter des bons du Trésor
Puisque l’or noir c’est son trésor.

Il se prépare une nouvelle guerre des monnaies
Et, devinez quoi, ça va nuire à notre porte-monnaie…

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