(Bien entendu, je m ‘inclus aussi dans ce portrait féroce du blogueur citoyen)
On s’en remet à sa logique.
On s’en fait un ami sur Facebook.
Dès qu’il ouvre sa face de bouc,
On note sa pensée de geek.
Là dans la rubrique « partageons mon avis »
Il fait le beau temps et la pluie.
On dirait qu’on a plus que lui
Comme espoir pour changer la vie.
Il est…
Le gladiateur près du radiateur,
Le petit Spartacus
A côté du crocus.
On l’aime pour ses coups de trique
Aux wisigoths zygomatiques.
On l’aime parce qu’il est sadique.
On aime sa pensée ludique.
Il se fout des camps, des clans et des clubs.
Il passe trop de temps au pub.
On l’admire pour ses coups de gueule.
Bien sûr faut pas être bégueule.
Il est…
Le gladiateur près du radiateur,
Le petit Spartacus
A côté du crocus.
C’est le nouveau Nostradamus,
Le chef élu, le Maximus !
S’il joue les Ben Hur de kermesse,
On croit en lui et à sa messe.
Tous ses adversaires, il les tacle,
Ce vaurien d’la Cour des Miracles.
Ses points de vue sont incontournables
Parce qu’il a la beauté du Diable.
Il est…
Le gladiateur près du radiateur,
Le petit Spartacus
A côté du crocus.
C’est un gueux, un chien, un bâtard.
Sa robe de bure est l’avatar
Pourtant on le lit sans retard
C’est pour son blog qu’on se couche tard.
On ne voit plus que lui sur la toile.
On ne croit plus qu’en son étoile
Quand on n’a plus foi dans la banque,
On s’en remet au saltimbanque…
Il est…
Le gladiateur près du radiateur,
Le petit Spartacus
A côté du crocus.
Voris Bian. Ecrit près du radiateur, par un déchaînement de tempête de Onze novembre.
Piqûre de rappel : écoutez « La Sarkoverdose« .