Ce texte m’a été inspiré par l’article de Marielle de Sarnez du 10 novembre.
Le monde criait « j’ai faim ! j’ai faim ! »
Et voyait arriver sa fin.
Mais eux disaient « G20 ! G 20 ! »
Ils agissaient en aigrefins.
Le monde voyant venir l’hiver
Criait « il faut que çà change ! »
Mais eux faisaient du billet vert
Ils faisaient que sauver le change.
Ils jouaient avec les monnaies
Sans souci pour nos porte-monnaies.
Et ils ne voulaient rien entendre.
On ne devait rien en attendre.
Dix-neuf pays et puis l’Europe
Et « mon président à Saint-Trop ».
L’ami des riches de Neuilly
En sauveur pense être accueilli.
Ils jouaient au Monopoly
Et nous devions rester polis,
Ils misaient sur leur martingale,
Et se moquaient bien de la gale.
De la famine de l’Orient.
L’Afrique n’était que terre à fric.
Un jour arriva l’accident
Qui embrasa tout l’Occident.
Il n’y a pas de morale à cette histoire
Car cette histoire est sans morale.
Voris Bian