Textes des deux « chansons-poèmes » écoutables ci-dessus.
Le roi de l’azur
I
Quand la mort progresse à grands pas de Néant,
Me vient l’envie de revoir l’océan.
Comme l’albatros déploie ses ailes de géant,
j’ai besoin de voler dans le vent.
Au-delà des gouffres amers,
Je vole au-dessus de la mer.
Je me moque de vos maisons,
Ma maison à moi : l’horizon !
Je me moque de vos masures.
Car je suis le roi de l’azur.
II
Quand vos bateaux rament ou peinent à démarrer,
Moi, je n’ai pas le souci des marées,
Au-delà des gens qui noiricssent les plages
Moi, je glisse au-dessus des nuages.
Loin des cales et des bateaux ivres,
Sans aucune escale, je vais libre.
Je vogue au milieu du grand ciel
Ma route à moi : l’arc-en-ciel !
L’oiseau qui parterre était si maladroit
Là haut dans le ciel est devenu le roi.
Fleur parmi les fleurs
I
La rose de l’Erythrée
Existe et ce matin,
Moi je l’ai rencontrée
Dans le Quartier latin.
C’est au marché aux fleurs,
A une poignée de rues
Qu’elle m’est apparue :
Fleur au milieu des fleurs.
II
La dé-es-se des sables
Qu’on dit reconnaissable
A son visage d’ange,
Existe et c’est étrange
Comme au marché aux fleurs,
A un’ poignée de rues
Elle m’est apparue :
Fleur au milieu des fleurs.
III
Une fleur parmi les fleurs.
Voris Bian 9 août 2011