Les haïkus bretons (1)

Comment ça ? ça n’existe pas ? Maintenant si…

1

Je suis l’enfant d’Ailleurs.
Voyeur et voyageur.
Je fais ce tas de mots
à ma cathédrale buissonnière.

2

Une main pure m’est venue ce matin.
Elle m’a donné de quoi trembler,
de quoi pleurer.
Depuis, les oiseaux reverdissent sur la route de mon écriture.

3

Tout naît en double, tout meurt unique dans les moulures de l’Eternité.

4

Etrange beauté que d’avoir vécu.
Je ne fus rien d’autre qu’un pays où j’aimais allonger le pas.
Les oiseaux sourds à mes enjambées se dispersent.

Toute la page : Paul Cosquer 9 août 1011

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