Tout le génie de Wolfgang

I

Tout le génie de Wolfgang
Ne saurait bien exprimer
Les affres de mon coeur exsangue
Que tu as tant comprimé.
Il n’existe aucune langue
Pour dire mon amour brimé.

II

Comme un hareng qu’on harangue
Je trouve la note salée.
Un navire que la mer tangue,
Qu’le capitaine laisse aller
Vers le dangereux Triangle
Ne serait pas plus déprimé.

III

Je n’connais aucune langue
Qui saurait bien imprimer
Les mots serrés dans une gangue
Que je n’ose t’exprimer.
Même la langue des gangs
Même la langue de Crimée.

IV

Tout le génie de Wolfgang
Ne saurait bien exprimer
Les affres de mon coeur exsangue
Que tu as tant comprimé.
Il n’existe aucune langue
Pour dire mon amour brimé.

Voris Bian 31 juillet 2011

 

Publié dans Mes créations musicales et poétiques | Laisser un commentaire

A la station Edgar Quinet

I

A la station Edgar Quinet
Qui n’est pas loin de chez elle,

Elle était là, elle bouquinait.
Elle voulait pas rentrer chez elle.

Là dessus je la taquinais,
Je lui parlais d’Edgar Quinet

Qui n’aimait pas trop le progrès.
J’me dis que j’n’ai aucun regret

D’avoir appris ça à l’école
Dans une dictée pour une colle.

Refrain :

Jamais ! Jamais, Edgar ne ment
Mais c’est un sacré garnement.
Jamais ! Jamais, Edgar ne ment
Sauf peut-être occasionnellement.

II

Je lui demande qu’est-ce que tu lis ?
Elle me répond c’est Edgar Poe.

Je me dis quand même j’ai du pot
Quel signe ! Je la veux dans mon lit.

Car c’est très fort à tous égards
De tomber là sur deux Edgar.

Connus de moi. C’est sûr qu’Edgar
Et même deux sur ce quai d’gare,

C’est aussi rare que Balthazar,
Cela n’s’appelle plus du hasard.

Refrain :

Jamais ! Jamais, Edgar ne ment
Mais c’est un sacré garnement.
Jamais ! Jamais, Edgar ne ment
Sauf quand il fait du boniment.

III

A la station Edgar Quinet
Qui n’est pas très connu je sais,

Je sentis la chance qui passait
Tandis que je la taquinais.

Soudainement, je me fis fort
De m’étaler sur Edgar Faure.

Je vis que je l’enquiquinais
Soudain à la station Edgar Quinet.

Elle me laissa sur le quai d’gare.
A cause de ce paltoquet d’Edgar

Refrain :

Jamais ! Jamais, Edgar ne ment
Mais c’est un sacré garnement.
Jamais ! Jamais, Edgar ne ment
Même quand il emballe trop crânement.

Voris Bian 30 juillet 2011

 

Publié dans Mes créations musicales et poétiques | Laisser un commentaire

Gaudriole

Entrez, entrez, dans mon antre,

les entraîneuses entrainantes
les entremetteuses metteuses
les entrepreneuses preneuses !

Entrez, entrez, dans mon antre

entreposeuses ou bien poseuses
de lapins ou bien d’entrechats,
entrez dans l’antre du pacha !

Entrez, entrez, dans mon antre,

Vous dans la porte ou la croisée
entr’aperçues entrecroisées
Venez vos jambes décroiser !

Entrez, entrez, dans mon antre

Ne restez pas dans l’entre-deux,
Montrez-vous plus entreprenantes,
Venez dans l’antre de chez moi !

Entrez, entrez, dans mon antre

Par le toit ou par l’entresol
L’entrefenêtre ou le sous-sol
Entrez par là où il vous chante.

Entrez, entrez, dans mon antre

Par la remise ou l’entremise
De mon portail entrebâillé.
Ne cherchez pas à pinailler.

Entrez, entrez, dans mon antre

femmes nues et entretenues
et gendarmettes en tenues.
Par vous mon haleine est tenue.

Entrez, entrez, dans mon ventre,

Me déclare sur ces entrefaites
Une créature fort bien faite.
Je lui ai crié « entrez ! Faites ! »

Entrez, entrez, dans mon ventre,

Insista-t-elle entre-temps
Alors j’entrai et j’entrai tant
Que la chose enfin fut faite.

Voris Bian 28 juillet 2011

 

Publié dans Mes créations musicales et poétiques | Laisser un commentaire

Chacun cherche son chat

I

Je suis allé en Chine
Dans l’idée de chiner un peu.
Je suis tombé sur un pékin.

Qui m’a dit qu’il n’en restait qu’un
Mais qu’il en f’rait son pot-au-feu.
Alors j’ai quitté la Chine.

II

Je suis allé en Iran,
Pensant trouver un chat persan.
Je tombe sur un ayatollah

Qui me lance dans un cri persan
On a des chadors mais pas d’chats !
Bref il n’y avait pas un chat non plus.

III

Je suis allé m’faire voir chez les Grecs
J’ai demandé sur l’agora
S’ils n’avaient pas un chat angora.

Là je tombe sur Zorba-le-Grec
Enfin sur un zarbi Zorba
Qui a dit « je mange la bouffe pour chats  »

IV

Alors je suis allé à Verdun
Pensant trouver un chat poilu.
Je suis tombé sur un matou

Qui faisait de jolis « miaou »
En plein été à la mi-août.
Mais il n’a fait qu’aggraver ma toux.

Voris Bian 28 juillet 2011

 

Publié dans chansons - slams - humour poli politique | Laisser un commentaire

Ben Ladette fait sauter les comptes

Un petit avant-goût de la campagne à venir…

Vu le succès de « Ben Ladette », j’en ai fait une chanson.

Ben Ladette fait sauter les comptes

I

Un petit homme à talonnettes
Entouré de gens malhonnêtes
A fait sauter les déficits
Et voudrait qu’on le félicite.

Il voudrait bien que tous l’adorent
Pour son idée : la règle d’or.
Alors que tout ce patakès
Vient de ce qu’il a vidé les caisses.

Refrain :

Ben Ladette
Fait des claquettes.
A coup de baguette,
Il sauve la dette !

II

C’est bien pourtant sous sa houlette
Que l’on a explosé la dette.
Il dit c’est la faute de la crise.
S’il n’y a plus une queue de cerise.

Alors que la cerise est sur
Le gâteau des riches, bien sûr.
Il se partagent la galette.
Pendant que lui joue les vedettes.

Refrain :

Ben Ladette
Fait des claquettes.
A coup de baguette,
Il sauve la dette !

III

Ben Ladette et ses réformettes
Est un bon danseur de claquettes.
Ses amis poussent la chansonnette
Leur or caché chez les Helvètes.

Quelques milliards et des brouettes
Pèsent aujourd’hui sur nos emplettes.
Mais lui, par une entourloupette,
S’écrie « règle d’or : » Ah ! mazette !

Refrain :

Ben Ladette
Fait des claquettes.
A coup de baguette,
Il sauve la dette !

IV

Il est très fort le Ben Ladette
Lui dans toutes les manchettes.
Lui fait de la bicyclette.
Et sa femme est sur la corvette.

Lui c’est strass et paillettes
Avion-palace et puis Fouquet’s.
Les intérêts font la grimpette.
Pour nous c’est bientôt la disette.

Refrain :

Ben Ladette
Tes dents feront des claquettes.
Bientôt le prix de la baguette
Ne te sauvera pas la tête !

Voris Bian 28 juillet 2011

Publié dans chansons - slams - humour poli politique | Laisser un commentaire

La performance médicale

Je ne vois pas d’un oeil forcément défavorable cette initiative. D’abord, ce n’est pas toute la rémunération qui est liée à la performance, c’est juste une part de la rémunération. Ensuite, il y a des raisons de santé publique (l’excès des prescriptions d’antibiotiques qui à terme, à force de banalisation, réduit l’efficacité de ces médicaments). Les génériques, généralement moins chers pour la Sécu. Enfin, je trouve malin de recourir à ce procédé plutôt qu’à une énième augmentation générale des tarifs surtout que beaucoup de médecins ne respectent pas le serment d’Hippocrate : trop de refus de soigner les bénéficiaires de la CMU, refus jamais sanctionnés.

En chansons : :-)

Je suis toubib et je prescris.
J’ai fait toutes sortes de prescriptions.
On m’en veut pas : y’a prescription.
Je suis toubib et je prescris.

Je suis toubib et je prescris.
J’fais l’apologie d’Apollo
Mais en fait de toutes les capsules.
Je suis toubib et je prescris.

Je suis toubib et je prescris.
Chez moi les gélules ça pullule.
J’ai lu la notice des gélules
M’en fous, tant pis : je prescris !

Je suis toubib et je prescris.
Je suis aussi supposer taire
Ces drôles de suppositoires.
Mais j’suis toubib et je prescris.

Je suis toubib et je prescris.
Quand vous vous les mettez dans le cul
C’est la Sécu qu l’a dans l’cul.
Je suis toubib et je prescris.

**

Il a toujours le coeur en fête Amine
Il avale des amphétamines.
Il a toujours le coeur en fête.
On dit qu’c’est à cause des amphét’.

Ce n’est pas à l’école primaire
Que t’apprends les effets secondaires
De toutes ces saloperies-là.
On ne t’apprend pas ce prix-là…

Déjà au cours préparatoire,
Nait un creuset d’préparateurs
En pharmacie de comptoirs
Ou de futurs doctes docteurs.

Il y l’école maternelle.
Y’a pas l’école fraternelle.
C’est ptêt pour ça qu’ça tourne pas rond.
Et qu’on mange des cachets tout ronds.

**

Mon doc est assez pathétique.
Il est pas bio, l’est pas éthique :
Il prescrit des antibiotiques.
Il dit c’est bon pour les shadoks.

C’est devenu une sorte de tic
De prescrire des antibiotiques.
Anti bio, anti éthique.
Mais pas anti antibiotique.

Il prescrit pas des génériques.
ça ce n’est pas dans ses pratiques.
ça mettrait dans la gêne Eric,
De l’industrie pharmaceutique

Qui produit des médi-calmants
Pour assommer tous ses patients.
Il veut pas être performant.
Il veut juste gagner de l’argent.

Publié dans Non classé | Laisser un commentaire

Pour le maintien de l’obligation alimentaire en maison de retraite

Une fois n’est pas coutume, je m’oppose à une proposition d’un rapport de l’IGAS qui préconise la suppression de toute obligation alimentaire au bénéfice de personnes âgées placées en établissement d’hébergement au titre de l’ASH (aide sociale à l’hébergement, la forme d’aide sociale en établissement la plus ancienne en fait, bien avant l’APA).

Ce que constate l’IGAS

Etude Igas (document pdf)

A la demande de Roselyne Bachelot, ministre des solidarités, un rapport sur l’aide sociale à l’hébergement (ASH) a été produit en mai 2011. Il a été rendu public début juillet. Dans ce rapport, l’Inspection générale des Affaires sociales prône la suppression de l’obligation alimentaire. Les raisons qu’elle avance sont les suivantes :

1 – Cette forme de solidarité familiale dissuade les enfants de placer leur père ou mère en maison de retraite.

2 – La complexité des règles et la diversité des barèmes, en matière d’obligation alimentaire et de recours sur succession créent un sentiment d’ « insécurité juridique »

3 – La longueur de l’instruction sur la situation financière des obligés alimentaires  a aussi un rôle dissuasif.

4 – Le coût de gestion de l’ASH au regard des sommes récupérées rend le dispositif peu intéressant

Ce que propose l’IGAS

Elle propose deux possibilités :

1er scénario : Aménager l’aide sociale à l’hébergement en fixant des règles nationales, en simplifiant les procédures, en habilitant les conseils généraux à prendre une décision sur le montant et la répartition de l’obligation alimentaire en fonction d’un barème national, puis en simplifiant les procédures de recouvrement ;

2ème scénario : Supprimer l’obligation alimentaire : l’Igas dit sa préférence pour ce scénario, tout comme l’Assemblée des départements de France (ADF) dans ses 55 propositions sur l’autonomie.

Elle se penche aussi sur la question du recours sur succession qui doit, selon elle, être modernisé (et donc maintenu). De la manière suivante : revaloriser le seuil d’hypothèque, mettre en place un seuil minimum de récupération comme pour les autres prestations sociales, harmoniser les modalités de récupération (assurance-vie, libéralités), envisager la possibilité pour les conseils généraux de déléguer aux caisses de retraite la récupération sur succession des aides sociales.

Mes observations :

L’obligation alimentaire a quasiment disparu de l’horizon de l’aide sociale malgré le caractère traditionnellement subsidiaire de celle-ci. La supprimer également ici reviendrait à supprimer la dernière forme de solidarité inter-générationnelle.  Reprenons par ailleurs les argument de l’IGAS :

« Le coût de gestion de l’ASH au regard des sommes récupérées rend le dispositif peu intéressant. »

Ceci est affirmé sans la moindre preuve. Du reste, il serait difficile de chiffrer car il faudrait tenir compte du salaire des employés consacré au temps d’instruction, de recouvrement et de contentieux, le coût des titres de recettes, etc. D’autre part, la suppression de cette participation provoquerait une augmentation de placements au titre de l’aide sociale à l’hébergement.

– « La longueur de l’instruction sur la situation financière des obligés alimentaires  a aussi un rôle dissuasif. »

Ici l’IGAS propose, en cas de maintien de l’obligation alimentaire, de supprimer l’étape CCAS (centre communal d’action sociale chargé de la constitution des dossiers y compris des justificatifs de ressources et charges des débiteurs d’aliments). Mais ce sont  les CCAS qui connaissent le mieux les familles des demandeurs et bénéficiaires. Se passer de leurs service et des éléments dont ils ont connaissance pourrait conduire à commettre des erreurs et des injustices.

Ce qui allonge les délais d’instruction des dossiers avec obligés alimentaires, c’est très souvent le retard que prennent ces derniers (parfois volontaires) pour fournir tous les renseignements demandés ou pour se mettre d’accord entre eux (le département fixe la participation globale, à eux de s’arranger).

Je suis d’accord en revanche sur le fait qu’il faut établir un barème national pour lutter contre les disparités entre départements (ici, les petits-enfants sont mis à contribution, là seuls les enfants, ici on paie le tarif fort, là on paie peu…).

Je suis également partisan d’une simplification, à  savoir : ne pas solliciter les  petits-enfants sauf cas très particuliers (personnes particulièrement fortunées, défaillance des enfants), fixer un seuil de mise en action de cette forme de récupération pour limiter le nombre de contentieux.

Pour le recours sur succession modernisé, l’Igas plaide pour le maintien du recours mais « modernisé ». Elle fait quatre recommandations : revaloriser le seuil d’hypothèque (mesure de sûreté qui permet d’être créancier privilégier lors de la succession. Ce qui est un peu normal car il s’agit de l’argent avancé par la collectivité), mettre en place un seuil minimum de récupération comme pour les autres prestations sociales, harmoniser les modalités de récupération : assurance-vie, libéralités (c’est aussi le vœu des départements) , envisager la possibilité pour les conseils généraux de déléguer aux caisses de retraite la récupération sur succession des aides sociales. Ces mesures me semblent pertinentes et nécessaires.

 

Publié dans Social | Laisser un commentaire

Les femmes et les enfants dehors !

Par dogmatisme, le gouvernement condamne le samu social, laissant des milliers de femmes et d’enfants dans la rue.  Dogmatisme, parce qu’il décide de tailler dans le budget sans chercher à comprendre la réalité humaine que cela recouvre. Xavier Emmanuelli, qui a fini par démissionner – sa mission étant devenue impossible à mener -,  l’avait prédit.

En juin, Xavier Emmanuelli, le créateur et le président du Samu social de Paris depuis 1993, déclarait déjà : « Tout le système est en danger, parce que l’urgence sociale est un concept que personne n’accepte ». « C’est là que le ministre peut faire ses coupes » budgétaires.  L’équipe Apparu ne comprend pas ce qu’est l’urgence sociale. Ils sont sur une ligne politiquement correcte du « housing first » (loger d’abord, pour faciliter la réinsertion) ». Il parle de leur « méconnaissance du milieu ».

Il a été poussé à la démission. Et Benoist Apparu est venu à la télé réaffirmé les principes dogmatiques du sarkozisme : le logement d’abord, bien qu’il n’y ait pas de logement disponibles.

François Fillon a botté en touche en disant en substance : on verra ça plus tard après mes vacances. Dans un communiqué du 20 juillet 2011, François Fillon indique qu’il recevra, à la rentrée, les associations.

Au mois de mai 2011 déjà , une baisse des crédits affectés au financement de l’hébergement (-3,3% sur une enveloppe de 1,2 milliard d’euros) était annoncée. Plus récemment était décidée une réduction des crédits alloués au Samu social de Paris. Réagissant à la polémique suscitée, Benoist Apparu a indiqué que le gouvernement comptait supprimer environ 4.500 places d’hébergement hôtelier (sur les 13.000 initialement prévues au budget 2011), pour les remplacer par de l’hébergement d’insertion.

Qu’en est-il réellement ? L’Etat a bien renforcé les moyens affectés à l’hébergement d’urgence. Les crédits sont passés de 670 millions d’euros en 2007 à 933 millions d’euros en 2011. Les collectivités concernées par l’hébergement d’urgence – et tête la ville de Paris – ont fait de même. Mais, dans le même temps, les besoins se sont, eux aussi, fortement accrus. Le problème est que si l’hébergement hôtelier est facilement mobilisable, il n’en va pas de même pour l’hébergement d’insertion, credo du secrétariat au Logement, qui fait il est vrai l’objet d’un très large consensus parmi les associations mais dont offre est une solution de moyen terme, non adaptée à l’urgence.

Aujourd’hui, le gouvernement s’entête dans son aveuglement. Benoît Apparu, décidément bien ignorant, déclare « Un enfant ne dort pas dehors, en France, en 2011 ». Or, une enquête de la FNARS révèle aux obstinés du déni de réalité que sur un simple échantillon de 1 701 demandes sur une seule journée, 1 105 ont reçu une réponse négative (soit 65%). Parmi elles, 411 couples avec enfants, six hommes seuls avec enfants, 17 groupes avec enfants et enfin 142 femmes seules avec enfants. Au total, sur 780 demandes concernant des familles avec enfants, 576 ont été refusées, soit presque les trois quarts.

Lire aussi : Le Monde « Quand Benoît Apparu minimise les manques de l’hébergement »

 

 

Publié dans Social, Société | Laisser un commentaire

Les prodigalités du don juan d’Anjou

I

Même à Nîmes alité,
Il est très animé.
Son animalité
Fait l’unanimité.

Sa prodigalité
Son hospitalité
Font qu’on aime alité
Ce prodigue alité.

Refrain :

Le don juan d’Anjou
Il est beau, il en joue.
Il aime déjouer
Les pièges et les dangers.

Le don juan d’Anger
Courtise le danger.
Et les femmes s’enjouent
De voir comme il en joue.

II

Il est vite alité
Mais sa vitalité
S’exprime alité
C’est une réalité.

Tout’ personne alitée
Avec ce drôle d’athée
Saurait nous relater
Sa personnalité.

Refrain :

Le don juan d’Anjou
Il est beau, il en joue.
Il aime surjouer
L’amour et l’engranger.

Le don juan d’Anjou
Met ses cibles en joue.
Il aime vendanger
Tous les fruits du danger.

III

Avec ses qualités
Qu’on n’partage qu’alité,
Il déverse alité
L’amour totalité,

L’universalité,
Le don d’humanité.
En toute urbanité
Mais il reste alité.

Refrain :

Le don juan d’Anger
Il est beau, il en joue.
Il aime vendanger
Les amours d’Anjou.

Le don juan d’Anger
Est beau et il en joue.
Il se joue du danger,
Le don juan d’Anjou

IV

Par la mort alité.
Pour sa moralité
Il convoque alité
En toute localités

Celles qu’il a quittées.
Tout leur lègue, alité,
En toute légalité.
Et s’en va acquitté…

Voris Bian 26 juillet 2011

 

Publié dans Mes créations musicales et poétiques | Laisser un commentaire

Caïn en Norvège

A belle allure, Abel allait
Autrefois sans être inquiété.
Il tirait de la laine et du lait
De ses bêtes, il était berger.
Mais…

Cahin-caha, Caïn l’aîné,
Le meurtri meurtrier,

Le tua d’une chiquenaude
Et s’enfuit au Pays de Nod.
Pour une offrande que dieu dédaigne,
Tu finis à l’est d’Eden.

Cahin-caha, Caïn l’aîné,
Le meurtri meurtrier,

Marchait sur la tombe de son frère.
« Au sud ou au nord, vais-je ? »,
Se dit-il puis il va en Norvège
Pour massacrer d’autres frères.

Cahin-caha, Caïn l’aîné,
Le meurtri meurtrier,

A quitté sa terre d’exil
Pour perpétrer sur une île
Une tuerie à plus grande échelle
Que le meurtre de son frère Abel.

Cahin-caha, Caïn l’aîné,
Le meurtri meurtrier,

Va pas sur les réseaux sociaux,
Cette moderne tour de Babel,
Il fait partie des asociaux
Qui ne cessent de tuer Abel.

Voris Bian 25 juillet 2011

 

Publié dans Mes créations musicales et poétiques | Laisser un commentaire