Il a pour nom Philippe Courroye.
Il est le valet du court roi.
Il est au service de la cour,
L’allié de Liliane Bettencourt.
Avec lui, riches et puissants
Trouvent toujours un arrangement.
Un coup d’fil au proc de Nanterrre,
C’est une affaire qu’on enterre !
Sarkozy donne ses instructions
Pour qu’il n’y ait pas d’instruction.
Philippe Courroye de transmission
Accepte et brouille les transmissions :
Il triera les informations
En faisant surtout attention
De mettre en avant toutes celles
Qui empêchent que la chancellerie chancelle
Impliqué par le majordome ?
« Et alors quoi ? Y’a pas mort d’homme ! »
Ce n’est pas l’inspecteur Derrick
Qui s’occupera d’l’affaire d’Eric.
Du proc, Sarko a fait un juge !
Et donc l’affaire il se l’adjuge.
« Cuisine de justice et dépendances »
Voilà l’image que donne la France.
Elevé à l’ordre du mérite
Par le puissant prince de Neuilly
Si la confiance périclite,
Il ne faut pas être surpris.
Ce proc prononce des gardes à vue
Et protège les gens en vue
Il sait se mettre au garde à vous
Mais comme il s’occuperait de vous !
Cet étouffeur d’affaires sensibles
Sans pitié vous prendrait pour cible.
Et pire sera la suppression
De la fonction d’juge d’instruction.
C’est désormais maître Le Borgne
Qui s’exprime au nom d’Eric Woerth.
Dans l’herbe court la souris verte
Que s’apprête à cueillir le borgne…