Après 2007 où Ségolène Pimprenelle nous promettait monts et merveilles sachant par avance qu’elle ne tiendrait pas ses promesses, quand Nicolas se posait en candidat du pouvoir d’achat, de la république irréprochable et de la sécurité, voici François le marchand de sable qui se targue de réenchanter le monde.
Des idées pour dépenser, il en a plein ! Des idées pour réduire les déficits, il n’en a pas. Quand il passe à la télé, c’est pour faire une petite blague ou pour dire « non » aux Verts sur la fermeture éventuelle de l’EPR alors qu’on l’attend sur le G20 et la crise de la dette. Bref, il utilise la télé pour régler ses dissensions internes.
Normal dans ces conditions que l’UMP se fiche de sa gueule. Heureusement, pour faire diversion sur les faiblesses de leur candidat, les socialistes ont trouvé un créneau : l »effraction » de Baroin. Hein ? Vous vous rendez compte, il a dit « effraction ». C’est une insulte ignoble, un scandale ! C’est la France qu’on salit, mes amis entonnons la Marseillaise ! Diversion, diversion… Il auraient mieux fait d’insister sur le fond : c’est bien Sarkozy qui est responsable de l’accroissement exponentiel de notre dette et ce à un niveau historique et la crise n’explique pas tout. Voilà le message qu’il faut répéter.
Alors voilà, il fait beau chez les bisounours du PS : pas de crise de la dette, pas de déficit, pas de méchantes agences de notation et on peut continuer de proposer des dépenses folles sans dire comment on va les financer. Pour la culture, les postes de fonctionnaires en veux-tu en voilà, les emplois jeunes sans avenir.
« Réenchanter », ils appellent çà…
Vous voulez garder un triple A ? Alors votez Hollande = triple A, triple andouille !
Il est urgent de réduire les déficits : que veut-il faire ? Dépenser à foison !
Il est urgent de mettre l’Etat à la diète. Que veut-il faire ? Créer 60 000 postes de fonctionnaires !
Fillon pas mieux. D’ailleurs, ce n’est pas un plan Fillon mais un plan « fuyons ! » (plan peu audacieux qui fera sourire les agences de notation). C’est aussi un plan « pillons ! » : on pique dans le pouvoir d’achat des pauvres et des classes moyennes (les veinards qui payent l’IR). Même s’il est vrai que pour ménager les électeurs, on a maintenu la TVA à 5,5 % pour ce qui est vital et demandé l’obole à quelques riches (cela s’appelle donner le change).
François Bayrou avait réussi à éveiller les citoyens mais voici que les deux camps qui s’opposent s’évertuent à les rendormir, les uns à coup de propagande médiatique et de mensonges, les autres par le déni de réalité et l’apologie du rêve. Mes amis, si vous vous rendormez une fois de plus, ce sera la fois de trop…
En attendant, si François Bayrou avait été mieux entendu en 2007 et s’il avait été élu, nous serions peut-être aujourd’hui proche de l’Allemagne qui a un taux de croissance à 3 % et qui, grâce à ses excédents, réduit les impôts des catégories modestes.
Il est temps d’opter pour une véritable alternative en disant « non » à ces luttes idéologiques qui s’opposent frontalement en mentant à leurs propres camps. Il est temps de mettre un point d’arrêt aux politiques de « stop and go » qui résultent des partages successifs du pouvoir par la gauche et la droite. Quant à François Bayrou : « don’t stop and go ! »