En attendant mon album de 5 chansons humoristico-romantiques qui devrait sortir aujourd’hui (je mettrai le lien), voici une courte improvisation sur Cantona :
Quand on a que Cantona
Quand il faut se cantonner à ce qu’on a
Quand on a plus que Cantona
Pour espérer dompter les banques,
On passe vraiment pour des branques.
On dirait qu’aujourd’hui c’est révolutionnaire
De se vouer aux frasques d’un millionnaire
Ou de bloguer sur Internet
Ou de jouer les sauveurs d’la planète.
Ils doivent bien rire ceux de quatre-vingt-neuf
Devant ces Sans-culottes de pacotilles
Pas plus dangereux qu’une fille
Dans leurs habits de rebelles tout neufs.
Quant tonna la Révolution
Y’avait pas d’Eric Cantona.
Chaque camp entonna
Un air féroce : « vive la Nation ! »
Quand il faut se cantonner à ce qu’on a
Quand on a plus que Cantona,
C’est qu’il faut éteindre la télévision
Pour voir enfin ce qu’on a…
Voris Bian.