Le vomi d’la sarkoverdose

J’ai encore glissé chef ! Mais demain dimanche, trêve du jour du seigneur, promis, juré, craché : riiiiiik tuf !

Sur l’air de « le nombril des femmes d’agents » de Brassens. J’ai respecté les pieds et le nombre de couplets.

Pour avoir la sarkoverdose

Mourir d’une sarkoverdose
Est certes une fin bien morose.
Mais pour une femme de Neuilly,
Qui aime les maladies en « ose »,
Il faut pour gagner l’paradis,
En plus de la sarkoïdose,
Fricoter avec Sarkozy,
Pour avoir la sarkoverdose.

« Je me fais vieille, gémissait-elle
Et durant le cours de ma vie
J’ai attrapé la varicelle,
Et tout un tas de maladies
Qu’on peut récolter à Neuilly
Qu’on doit à de multiples causes
Mais je n’ai jamais de ma vie
Eté prise de sarkoverdose.

« Ma mère a fait un urticaire,
Et mon père une grave crise de larmes,
Et même la bonne du vicaire
A fini par rendre les armes.
Ma fille depuis l’élection
A perdu le goût de toutes choses
Mais moi j’n’ai pas eu l’occasion
De prendre la sarkoverdose.

Ainsi gémissait d’un air triste
Cette femme très estimable.
Quand la femme d’un socialiste
Lui dit madame c’est déplorable.
J’vais vous montrer l’aut’ face des choses
De Léon Blum et Jean Jaurès,
Après quoi vous n’aurez de cesse
D’vous vanter d’la sarkoverdose.

« Alleluia ! fit la bourgeoise,
Je vais enfin avoir la gerbe,
Et la prochaine fois que j’le croise,
J’lui jetterai des remarques acerbes.
Elle s’encarta sans plus tarder
Au PS et voyant la rose
Elle se dit qu’elle allait gerber
Sous le coup d’une sarkoverdose.

Mais hélas il n’y avait plu
Le moindre gauchiste au PS
Et comme elle atteignait le but
De cinquante années de détresse,
La mort, la mort, la mort la prit
Par une violente cirrhose
Elle n’a jamais vu le vomi
De la sarko, sarkoverdose.

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