La mémoire des Roms est une mémoire ineffaçable.
Leur caravane passe, le grillon dans le sable
Fait monter tant qu’il peut son chant sur leur passage
Le poète est l’ami des Roms et des gens du voyage.
Ils vont, ils viennent au gré des politiques.
On les traite de gueux de voleurs, d’hérétiques
Et bien qu’Européens, on méprise leur race.
Mais quand les chiens aboient leur caravane passe.
Les grillons, les poètes souvent chantent des odes
Aux femmes aux vieillards aux filles en exode.
Il savent l’héritage qu’ils portent à leurs enfants.
Les histoires des anciens, les rêves prophétiques,
Toutes choses qui se jouent des plans des politiques
Et qui auront raison de la haine des gens.
(Voris se rappelant qu’il est aussi poète)