Le diable a pris son trident

I

Le diable a pris son trident,
L’amour a planté ses dents

Dans la peau dure de l’éléphant.
Elle n’est encore qu’une enfant.

Pourtant, c’est elle qui me fait trembler.
Elle a les cheveux comme les blés.

II

Et dieu a tiré sur sa barbe,
Et envoyé une hallebarde

Dans le coeur éteint du vieux beau.
Qui mène une vie de robot.

Dont le cœur aujourd’hui vacille
Par le pouvoir d’une petite fille.

III

Les anges ont tiré sur la lyre,
Cupidon cassé sa tirelire,

Pour s’acheter sa plus belle flèche.
Je me suis trouvé tête-bêche

A cause de lui avec moi-même.
C’est trop tard et c’est dit : je l’aime !

Refrain possible :

C’est vrai je ne suis pas Rimbaud
Mais on dit que l’amour rend beau.

Se peut-il que des âmes mortes,
Il frappe encore à la porte ?

C’est vrai je ne suis pas Arthur
Mais on dit qu’la littérature

Vient au cœur parfois de l’amour.
Fait-il battre à nouveau tambour ?

Voris Bian 12 janvier de l’an 2012

 

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L’amour m’a pris de court

I

Eros m’a pris pour cible.
D’un amour impossible.

Eros m’a crucifié.
Et je suis terrifié

Car il m’a transpercé.
Mon secret est percé,

C’est sûr, elle a compris
Que d’elle je suis épris

A mes yeux qui s’égarent.
En croisant son regard,

Je sens la grande faille
Et tout en moi défaille.

II

Cupidon m’a frappé
Dans mon cœur attrapé,

Sa flèche s’est brisée.
Je suis terrorisé

A l’idée de la voir.
Je cours à mon devoir.

Très bête et dérisoire.
Refuge provisoire.

J’oublie tous les usages
Quand je vois son visage.

Ni bonjour, aucun mot
Ne sort. Mais quel chameau !

III

L’amour m’a pétrifié,
L’amour m’a chosifié

Et jeté dans un gouffre
Où je me perds, je souffre.

Ne me regardez pas !
Ne croisez pas mon pas !

Belle, ayez pitié
Je fuis votre amitié,

Comme je fuirais la peste.
Amour, je vous déteste !

Car vous avez planté
Dans un cœur trop sensible

La flèche ensanglantée
Et m’avez pris pour cible.

Refrain

Faut-il un refrain pour remuer la plaie ?
Enfin comme il vous plaît…

Amour vous êtes belle
Comme un cœur transpercé.
Et moi, pauvre rebelle,
J’ai le cœur renversé.

Eloignez mon chemin
Du vôtre, et votre main.
Est bien trop douce, mon enfant,
Pour épouser un éléphant.

Amour vous êtes belle
Et mon cœur renversé
Voit comme il souffre encore,
Sent comme il vibre encore

Voris Bian 12 janvier 2012

 

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L’anémie c’est l’ennemie

Samedi soir dans l’émission « on n’est pas couché », le docteur Ducan n’a pas eu le temps de poser des questions à François Bayrou car l’insupportable Audrey Pulvar n’arrêtait pas de parler. Dommage, car le docteur Ducan voulait parler de régime amaigrissant. Audrey Pulvar, qui est aussi la compagne d’Arnaud Montebourg, était agressive et risquait le coup de sang. Cela m’a inspiré une chanson…

I

Y’avait Mairus, et pi Fanny,
Y’avait César et Césario.
Tout était bien dans l’scénario
Pour fêter cette épiphanie.

J’avais la couronne sur la tête.
J’avais mangé de la galette.
Et bien que ce soit nourrissant
Je m’suis mis à manquer de sang.

Refrain :

Car l’ennemi c’est l’anémie.
T’as pas la pêche de Mimie Mathie
Car l’ennemi c’est l’anémie.
C’est l’apathie qui t’aplatit.

II

Y’avait un cassoulet bien gras
J’avais bien saucé ma saucisse.
Tout était bien dans l’synopsis
Pour fêter un bon Mardi Gras.

J’étais gavé de haricots.
Mais c’qui m’courait sur le haricot
C’était l’régime amaigrissant
Pour lequel je m’rongeais les sangs.

Refrain :

Car l’ennemi c’est l’anémie.
C’est pire que la colopathie.
Car l’ennemi c’est l’anémie.
C’est l’apathie qui t’aplatit.

III

Quand viendra mon anniversaire,
Je vais m’lâcher, je serai moins strict
J’ai déjà prévu dans le script
De siroter quelques bons verres.

Je mangerai un bout de gâteau
Et pour pas me prendre de râteau
Avec les filles car c’est vexant,
Je boirai un grand verre de sang !

Refrain :

Car l’ennemi c’est l’anémie.
Elle m’inspire aucune sympathie.
Car l’ennemi c’est l’anémie.
C’est l’apathie qui t’aplatit.

Mais du sang partout j’en ai mis.
Et maintenant mon anémie
C’est une véritable endémie.
Tant pis, « garçon un demi ! »

Voris Bian 9 janvier 2012

 

 

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Chanson sous un arbre

I

J’écoutais de la musique soul
Assis sous un saule.
Je suis tombé sous son charme
Assis sous un charme.

Elle promenait son ombrelle
Juste sous mon ciel.
Moi je promenais son chien
Ce dimanche matin.

Refrain :

Je n’sais sous quelle sorte d’arbre,
Je la reverrai.
L’avenir n’est pas écrit dans le marbre
Mais ce que je sais

C’est qu’au milieu des essences,
L’idylle a du sens.
Elle monte en moi comme une sève.
Elle nourrit mes rêves.

II

Je lui ai écrit une lettre,
Assis sous un hêtre.
J’ai voulu briser mes chaînes
Assis sous un chêne.

Mais je suis resté prostré
Je n’lai pas postée.
J’ai j’té ma déclaration
Au fond d’un buisson.

Refrain :

Je n’sais sous quelle sorte d’arbre,
Je la reverrai.
L’avenir n’est pas écrit dans le marbre
Mais ce que je sais

C’est qu’au milieu des essences,
L’idylle a du sens.
J’en ressens le grand vertige
Au plus haut des tiges.

III

J’ai eu beau la supplier
Sous le peuplier,
Lui crier « je vais me noyer »
Là sous le noyer,

Elle n’est jamais revenue
Pointer son sein nu.
Maintenant il me faut attendre
Sous les feuilles tendres.

Refrain :

Je n’sais à quelle sorte d’arbre,
Je la reverrai.
L’avenir n’est pas écrit dans le marbre
Mais ce que je sais

C’est qu’au milieu des essences,
Tout reprendra sens.
Même si je dois saigner
Sous le châtaigner.

IV

Demain l’amour va reprendre forme
A l’ombre d’un orme.
Par la blanche chlorophylle
Renaîtra l’idylle.

Car au milieu des essences,
L’idylle a du sens.
Même quand les choses se corsent,
Elle perce l’écorce.

Voris Bian 8 janvier 2012

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La Jeanne des populistes

Jeanne d’Arc encore fait bander l’arc
De ceux qui vident leurs carquois
Et l’utilisent pour eux, car quoi ?
C’est pas l’égérie des énarques !

Avez-vous remarqué cela ?
Voyez-vous comme tous ceux-là
Qui la flattent et qui s’en réclament
Font pour eux-mêmes de la réclame,

Faute d’avoir les bons bagages.
L’imagerie populaire est pour eux gage
D’une pureté patriotique.
Qui ne les aime pas est hérétique !

Alors ils chantent sur toute la gamme.
Leur propre gloire, « do ré mi »
Mais la pucelle de Dom Remy,
Ils l’aiment moins qu’à Buckingham…

Voris Bian 7 janvier 2012

 

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Jeanne d’Arc visitée par les cinéastes

J’ai regardé jeudi, coup sur coup, deux fictions cinématographiques du procès de Jeanne d’Arc. Le film « La passion de Jeanne d’Arc » de Carl Theodor Dreyer qui passait sur la chaîne Histoire, puis « Le Procès de Jeanne d’Arc », de Robert Bresson en DVD. Deux regards totalement opposés des choses.

« La passion de Jeanne d’Arc » de Carl Theodor Dreyer

C’est un film muet de 1927 mais restauré en 1985. On y trouve Michel Simon dans un petit rôle et surtout Antonin Artaud qui crève la pellicule de ses grands yeux clairs de poète halluciné. Il incarne Jean Massieu, qui est le conseiller de la jeune fille, dont on peut lire la déposition ici.

L’actrice Renée Jeanne Falconetti n’a joué que dans trois films de cinéma et cessa de jouer après ce film dont le tournage fut très rudement ressenti. Par exemple, elle se fait cracher sur le visage pour de vrai. Le film tourne essentiellement autour de son visage qui exprime avec force tout le registre de l’émotion. En contraste avec les rires grimaçants et les faces sévères de ses juges. Le cinéaste fait beaucoup de gros plans saisissants.

Rappelons que le procès, qui débute le 21 février 1431, regroupa environ 120 personnes. Les membres du tribunal furent sélectionnés avec soins et la conduite des débats directement placée sous l’autorité des Anglais. Lors du procès de réhabilitation, plusieurs témoignèrent de leur peur. Ainsi, Richard de Grouchet déclare que c’est sous la menace et en pleine terreur que nous dûmes prendre part au procès ; nous avions l’intention de déguerpir. Pour Jean Massieu, il n’y avait personne au tribunal qui ne tremblât de peur. Pour Jean Lemaître, Je vois que si l’on agit pas selon la volonté des Anglais, c’est la mort qui menace.

« Le Procès de Jeanne d’Arc », de Robert Bresson

Pour qui connaît l’oeuvre de Bresson, on n’est pas surpris du traitement radicalement différent donné au récit du procès. Les répliques sont dites sur un ton assez monocorde et suivant un débit qui ne laisse pas le temps à l’expression des émotions. C’est un film parlé et presque lu, fait de questions-réponses rapides. La scène du bûcher est extrêmement raccourcie. Le film lui-même est expédié en 60 minutes seulement. Il recevra néanmoins au Festival de Cannes 1962 le Prix spécial du jury (ex æquo avec L’Éclipse de Michelangelo Antonioni). Mais, il suffit de visionner Mouchette, le chef d’œuvre du cinéaste, pour s’apercevoir que c’est là son style. Froideur et dépouillement.

Comme souvent les acteurs n’en sont pas ou ne le sont pas principalement. Florence Delay, qui joue Jeanne, est membre de l’Académie française depuis 2000. Elle est traductrice et scénariste française. Jean-Claude Fourneau, Évêque Cauchon, était un peintre. Jean Gillibert (Jean de Chatillon) est un psychiatre, psychanalyste, poète, traducteur, dramaturge et metteur en scène. Bresson a aussi souvent recours à des amateurs. A titre d’exemple, dans Mouchette, fait jouer un maçon dans un des tous premiers rôles. Ce comédien malgré lui déclarera que c’est vraiment n’importe quoi de faire l’acteur et que cela ne fait en aucune façon appel à l’intelligence.

Cela dit, Bresson s’en tient uniquement à ce que l’histoire a retenu, s’appuyant sur des documents irréfutables du procès, auxquels le texte est entièrement emprunté. Sobriété, respect de la vérité historique et du procès. Contrairement au film de Dreyer où la caméra est très mobile, surtout pour l’époque, Jeanne et l’évêque dans l’œuvre de Bresson sont toujours cadrés de la même manière et d’un même endroit. L’approche des personnages est très distanciée alors que Dreyer avait un parti pris évident pour Jeanne. Dans les deux films, Jeanne tient tête au jury mais d’une manière différente : chez Bresson, elle est orgueilleuse et insolente, chez Dreyer, elle est surtout habitée, mystique et émouvante (les larmes coulent abondamment sur son beau visage).

D’autres différences entre les deux films : Dans celui de Dreyer, Jeanne évoque Saint-Michel, dans celui de Bresson, elle évoque très souvent aussi sainte Catherine et sainte-Marguerite. Pour le reste, on peut dire que la comparaison ne s’impose pas et qu’il faut regarder les deux œuvres avec  le regard particulier de chaque cinéaste.

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Ascenseur pour le paradis

O joie, ô bonheur, Hosanna !
Pour le paradis on s’inscrit.
Moi, pour monter au nirvāna,
Je me mets demain au sanskrit.

Un paradigme universel,
Dit que tu peux monter au Ciel.
Tu peux gagner le paradis
Même si tu n’as pas un radis.

Bienheureux les simples d’esprit
Le ciel leur est déjà acquis.
Toujours selon ce paradigme,
La main du Ciel n’est pas radine.

On y trouve bien la part à Dean.
A Elvis. Toute la classe mondaine.
Comme les pauvres aux Jardins d’Eden,
Font ripaille, bon grain et badinent.

Le lait le miel à profusion
Pour la suite, c’est la confusion :
Mille-et-une vierges ou pas ?
Sur ce point, tous ne s’accordent pas.

Mais les anges accordent leurs lyres
Et dans le ciel on peut y lire
« Ascenseur pour le paradis »
C’est par ici, c’est par ici !

C’est par ici qu’les parricides,
En revanche sont punis du fer
Et du fouet dans l’haleine putride
De la gorge affreuse des enfers.

Enfer ou pas, faut-il s’en faire ?
On peut tout perdre à trop en faire.
La Grâce ou bien la damnation.
Ou bien la réincarnation.

Montez par là les bienheureux,
Simples d’esprit, les saints, les gueux.
Restez en bas les hérésiarques.
Pour vous pas d’Pass paradisiaque.

Y’a comme une panne d’ascenseur
Pour celles qui ont vendu leur corps
Par les escaliers, mes chères sœurs !
Il vous faudra grimper encore…

Certains voyous n’ayant pas peur
Sont montés avec les putains
Et se sont faits autostoppeurs
Pour leur arracher leur butin.

Mais devant ces lâches attaques,
Elles ont scandé « Belles et putes !»
Ce slogan envoya par miracle
Tous ces bandits chez Belzebuth.

Parie comme Pascal nom de dieu !
Tu monteras au Royaume de Dieu.
Si tu crois pas, au moins fais mine
Sur l’athée le croyant domine.

Si tu refuses, la messe est dite :
Tu crèveras comme le hareng saur.
Tandis que de la vie, médite,
Par le haut, le fidèle en sort.

Voris Bian 5 janvier 2012

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Dédé la cloche

(Conte rabelaisien)

I

Il aurait dû jeuner
Au lieu de déjeuner

Et surtout pas trop boire.
Ça cause des déboires.

On sait qu’après la fête
C’est souvent la défaite.

Toute la nuit on chante,
Le lendemain on déchante.

Après avoir braillé,
Il est tout débraillé.

Il s’est pris pour un astre
Et voyez quel désastre !

L’Samu social viendra l’border
S’il n’est pas débordé.

Couverture et couvert
S’il est trop découvert.

Refrain :

Les dés sont jetés
Et Dédé complètement jeté.
C’était d’jà pas un gars rangé
Mais cette fois il est dérangé.

II

On voudrait tout tester,
On se fait détester.

A vider tous les chais,
On termine en déchet.

On voudrait bien se battre,
On n’fait que se débattre.

Son passé le gommer
Les cons les dégommer !

On n’s’en laisse plus conter
Ses jours sont décomptés.

Il a les yeux cernés.
Il se voit décerner

Le prix de tête de veau
De parigot dévot.

«Il gèle à pierre fendre,
Dit-on pour le défendre.

Refrain :

Les dés sont jetés
Et Dédé complètement jeté.
C’était d’jà pas un gars rangé
Mais cette fois il est dérangé.

III

Après avoir bien mangé,
Ça va le démanger.

Il voudra se colleter
Les femmes à décolletés.

Cherchant des mains les seins.
J’vous fais pas un dessin.

On voudra le traquer
Tout comme un détraqué

A l’asile, faut l’quorum
Pour boucler l’décorum.

Ou bien on va l’ferrer
Et puis le déférer.

Ou le laisser filer
Mais ce serait s’défiler.

La main dans le pot d’confiture,
On a vu sa déconfiture…

Refrain :

Les dés sont jetés
Et Dédé complètement jeté.
C’était d’jà pas un gars rangé
Mais cette fois il est dérangé.

IV

Le juge l’a libéré :
Mise en délibéré.

Et du délit, le corps
S’est fondu dans l’décor.

La femme, une vieille pie
A r’noncé par dépit.

Puis se faire de la bile
Pour un pauvre débile ?

A quoi bon y penser ?
On va pas dépenser…

Depuis Dédé se taille,
Chez les putes, un détail,

Avec la reine il fraye
Et jamais ne défraye.

Et puis le soir il fonce,
Boit jusqu’à la défonce.

Et quand il est bourré
Il s’en va débourrer…

Refrain :

C’est pas un gars rangé,
Dédé, quand il est dérangé,
C’est simple il coule un bronze.
Les bronzés en débronzent.

Voris Bian 4 janvier 2011

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Meilleurs voeux mais pas tous…

I

Je suis suspendu à tes vœux
Et je sais ce que tu veux

Promis pour la bonne année,
Je n’vais pas me bananer.

Et comme bonne résolution :
Un écran haute résolution.

II

Je suis suspendu à tes lèvres
Je serai ton bon élève.

Promis j’arrête de boire
La moitié de mon pourboire.

Je le garde pour le ranger
Dans notre garde-manger.

III

Suspendu à tes paroles,
Je jure de plaquer Carole.

Promis, juré et craché :
S’il est mon portrait craché,

Cet enfant n’est pas le mien.
Il est de mon frère Bastien.

IV

Pour le vœu d’obéissance,
J’frai l’ménage sans réticence.

Pour le vœu de pauvreté,
Je mettrai de l’argent de côté.

Mais j t’en prie chasse de tes
Pensées le voeu d’chasteté !

Voris Bian 2 janvier 2012

 

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Le Jour de l’An, je deviens lent

I

Le Jour de l’An
Le jour de l’entente parfaite
Pour moi la vie sera pas r’faite
C’est pas pour moi, le Jour de l’An !

Le Jour de l’An
Je deviens lent,
Très indolent.
Oui je sais que c’est désolant.
Mais j’suis comme ça le Jour de l’An.

II

Le Jour de l’An
Le Jour de l’envolée d’bons sentiments
Le Jour de l’entourloupe gentiment
C’est pas pour moi, le Jour de l’An !

Le Jour de l’An
J’ai pas d’élan,
Aucun allant ni de talent
Pour ça, je reste bras ballants.
Je suis comme ça le Jour de l’An.

III

Le Jour de l’An
Le Jour de l’embellissement
Le Jour de l’enjolivement
C’est pas pour moi, le Jour de l’An !

Le Jour de l’An
Des chœurs bêlants.
Des corps branlants
Et les vapeurs et les relents
C’est pas pour moi, le Jour de l’An !

Le Jour de l’An
C’est le Jour de l’enfer pour moi.
N’allez pas vous en faire pour moi,
Le Jour de l’An, je deviens lent,
Très indolent. Oui je sais que c’est désolant.
Mais j’suis comme ça le Jour de l’An.

Voris Bian 2 janvier 2012

 

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