Quelquefois je me dis que je suis un peu le Jacques Martin du web, passant allègrement de la politique à la chanson et inversement.
Bon, le week end, moi c’est chanson. Après m’être régalé devant les images seventies de Sheila dans les Rois du rire sur France 3 (ben oui, y’a plus Jacques Martin alors..) – Sheila en couettes, Sheila en mini short moulant à paillettes (ah ! Là, on zappe pas…) – le tout présenté par Karen Cheryl (ah ! Karen…), voici une peu de création, de nouveauté. Deux textes créés hier soir dont un (le premier) composé sur une musique de Stéphane Bersier, le chanteur suisse (nul l’est prophète en son pays) avec qui je collabore.
Péripapéticienne
I
Une déesse égyptienne,
Une princesse vénitienne,
Peut-être qu’elle n’existait pas.
Mais quand j’ai mis mon pas
Dedans son pas,
On a marché.
Une aristotélicienne,
Une péripapéticienne
Peut-être que cela ne se dit pas.
II
J’ai mis ma main dans la sienne,
Je lui ai dit tu es mienne.
Elle a souri, elle savait pas.
Et quand j’ai mis mon bras
Dedans son bras,
On n’a pas parlé.
Petite lilliputienne
ou très grande magicienne
Laquelle des deux je ne sais pas.
III
Aujourd’hui quoi qu’il m’advienne,
Je pense à cette idylle ancienne,
Premiers pas malhabiles qu’on n’oublie pas.
Car quand j’ai mis mon coeur
Dedans son coeur,
On n’a plus eu peur.
Une déesse égyptienne,
Une princesse vénitienne,
Avant elle je n’existais pas.
Le Bigouden de l’Oregon (pas assez bon. J’ai refait et re publié)
I
Comme je courais le guilledou,
J’ai voulu faire un billet doux
A une belle de Cuba
Très à mon goût.
J’ai pas de bagou.
J’ai glissé sur le guéridon
Un mot et prié Cupidon
Lui, alangui
M’laissa, dis donc,
Le nez dans mon pauvre guidon.
Bon, finalement, je vais modifier dans la jouréne les autres couplets…;-)