« Ni robot , ni bobo ! » Tel pourrait être le slogan du militant démocrate.
Pas un robot suiveur sarkoziste qui marche au sensationnel, au people, à l’argent, à l’émotion factice bon marché.
Pas un robot qui préfère rester avachi dans son canapé pour se gaver de télé et de musique mp3 le jour où le devoir de citoyen l’appelle : le jour J que les sacrifices humains du D Day lui ont redonné. Piètre reconnaissance envers ces morts pour la France libre, piètre reconnaissance pour l’Europe construite en 1945 pour sauver la paix !
Le démocrate n’est pas non plus un bobo qui se jette sur un le bulletin écologiste et, tel un gros naïf, s’imagine qu’il va faire ainsi un pied-de-nez aux libéraux alors que, le sot ne fait rien d’autre que leur lécher le cul !
Ce comportement stéréotypé d’un jour et généralisé, – ce happening géant ! – fut téléguidé par l’Elysée et Cohn-Bendit. Il a eu pour conséquence – délibérée – d’affaiblir tous les partis sauf l’UMP ! Comme si notre démocratie avait besoin de ça, comme si les pouvoirs n’étaient pas assez concentrés dans les mêmes mains.
Alors le militant démocrate dit « Non, je ne suis ni un bobo ni un robot ! Je suis un homme, une femme, libre, et je ne me laisserai pas téléguider par le pouvoir et ses alliés, je ne me laisserai pas dicter des émotions d’un jour ni abuser par des opérations à grand spectacle du moment. Je ne me laisserai pas endormir par les marchands de soupe : ni bobo, ni robot, ni dodo ! »
– Et toi Dany ?
– Oh moi, c’est bobo, robot, dodo !