Ils sont prêts à tout pour attirer sur eux la lumière des projecteurs, les photographes et les caméras de télévision. Ce sont les fous de la rampe. L’une exploite opportunément une tentative (un simulacre ?) de cambriolage de sa propriété privée pour dénoncer une entreprise de déstabilisation conduite bien entendu par l’Elysée (mais sans le dire…). Et l’autre, sitôt après être apparu sur nos écrans dans la peau d’un sage revenu de tout, d’un responsable sérieux et au-dessus des polémiques, usant même à l’occasion du subjonctif pour nous épater, cet autre donc se remet à batifoler et à mener la dolce vita chez les princes orientaux ! Et ça marche : montée dans les sondages immédiate. C’est la pipolisation qui repart comme en 2007 : Sego-Sarko, Sarko-Sego.
Les fous de la rampe ne reculent devant rien pour parvenir à leurs fins et vous, verrez, ils vous le montreront…
En face des fous de la rampe, on a quoi ?
Quelques personnalités responsables : On dira ce qu’on voudra de Bayrou, de DSK et d’Aubry, eux au moins n’abusent pas de la crédulité des gens et des pratiques de basse manipulation médiatique.
Quelques blogueurs : des fous de la crampe qui se font mal au poignet à force de taper tous les jours des messages d’appel à la raison, à la démocratie et qui dénoncent avec obstination les mensonges de la politique spectacle et la propagande du Pouvoir.
Comment monsieur le blogueur ? Mais vous ne parlez pas de l’essentiel, du buzz quoi : Wikileaks et l’opération Cantona. Non, en effet ! Après tout si ! Mais juste pour dire qu’on n’a pas attendu Wikileaks pour dénoncer les hypocrisies et les poses de ceux qui dirigent la planète ni Cantona pour se méfier des banquiers.