Cette affirmation va surprendre. Mais je m’en vais la démontrer.
L’idée que Sarkozy est fort est un leurre, une fausse vérité inculquée à coups d’opérations de propagande, de coups de menton et de fantasmes liés au pouvoir et à l’argent.
La réalité est tout autre : face au géant que l’on appelle Démocratie, Sarkozy est un nain et, ici, aucune talonnette d’aucune sorte (conseillers, petites fiches, oreillettes, médias serviles, photos truquées, marche-pied ou chaussures truquées), non, aucune talonnette ne lui permet de se hisser au niveau de cet adversaire qui l’effraie : la Démocratie !
Impressionné par ce maître, le petit Sarkozy ne dispose que d’un arsenal ridicule. Son lance-pierre préféré est la petite phrase méchante. Normal, il est jaloux de ce grand-frère qui le dépasse d’au-moins deux têtes (pensantes qui plus est…). Alors, il passe sa rage ainsi : « casse-toi pov’ con ! » Heureusement pour lui, sa faiblesse tactique autant que son infériorité intellectuelle sont momentanément compensées par des alliances – plus ou moins douteuses : avec des transfuges du PS, extrême-droite, dictateurs étrangers… – et ainsi, vaille que vaille, il passe de combine en combine pour perpétuer l’illusion qu’il est très fort, plus fort que vous, plus fort que moi, plus fort que la Démocratie !
Toujours guidé par sa frousse de la liberté d’expression et du débat démocratique, en un mot de la différence de l’Autre, il s’emploie à ne nommer autour de lui que des personnes proches sur lesquelles il exerce son ascendant. C’est le népotisme. Son fils Jean, qui ne brille pas par l’esprit et qui n’en sera que plus reconnaissant pour la confiance qu’on met en lui, est le pire exemple pour la Démocratie laquelle fait non de la tête mais ne peut qu’assister impuissante à cette triste farce.
Sarkozy s’illusionne lui-même. Au prétexte que le peuple (mais surtout le fric) l’a porté là, il se croit doté de pouvoirs magiques extraordinaires. Mais, c’est curieux, Obama n’y croit pas et même s’en agace et écarte ce paltoquet. Car aux yeux du monde, Sarkozy apparaît sous sa véritable apparence : celle d’un petit homme sans pouvoir, sans capacités et qui se hausse sur la pointe des pieds en faisant du bruit pour qu’on daigne le regarder. Mais vain et inutile, totalement inutile. En un mot, un pauvre type.
Mais, attention de ne pas tomber dans l’injure facile et je vais donc reprendre mon argumentation. Donc Sarkozy ne connaît pas la démocratie. Déjà tout jeune, on le voit manifester dans la rue contre le droit de grève, un droit sacré inscrit dans notre constitution mais qu’est-ce que la constitution pour lui, il n’en saisit même pas le sens ! Il s’oppose en fait à toute liberté d’expression. Que son premier ministre s’avise de dire « je », il le réprimande aussitôt. C’est pourtant un vieux routard qui a témoigné de bons et loyaux services et d’un sens du sacrifice de l’amour-propre.
Quelle place alors laisse-t-il aux autres, à tous ceux, toutes celles , très nombreux, qui ne pensent pas comme lui ! C’est très simple : aucune ! La Démocratie, ce colosse qui lui fait de l’ombre, il le jette dans les geôles et le fait bâillonner. S’il trouve à s’échapper (car, il faut bien le dire, il est bien plus malin que notre personnage), alors Sarkozy fait appel à la force publique (la nôtre donc !). A défaut de le passer par les armes (ce serait en faire un martyr), il l’humilie en public. Dernier exemple en date : la réquisition des grévistes et leur évacuation.
Un chef d’Etat qui recoure à l’humiliation pour se maintenir au pouvoir est un être faible.
Un chef d’Etat qui recoure à l’humiliation pour se maintenir au pouvoir est un être faible.
Maintenant que nous savons que Sarkozy est faible, à nous d’agir !