La californication
Le calife a dîné chez Fauchon
Mais pour digérer son cochon,
Il lui faut tâter du nichon
Il prend sa belle, crie « enfourchons « !
Il débranche le téléphone,
Se touche un peu, encapuchonne
Puis monte à cru et enfourchonne,
Califourchonne sa cochonne !
Mais l’calife est califourchu,
Il rêve de madame Michu,
La grosse dame moustachue
Aux beaux sourcils noirs et fourchus.
Car si le calife enfourchonne
Autant qu’il peu sa belle cochonne,
Il la trouve un brin maigrichonne
Invariablement pâlichonne.
Alors tandis qu’elle le bichonne,
Qu’elle le lichouille, qu’elle le mâchonne,
Voilà tout-à-coup qu’il ronchonne.
« Qu’as-tu mamour », dit la cochonne.
Ma mie, vous êtes folichonne,
Mais point autant que la cochonne,
Madame Michu, la callipyge.
« Mamour, dit-elle, bouge pas, je pige !
On va faire cela new fashion ! »
Elle part en quête de la cochonne.
Madame Michu crie « gute schön ! »
Et son mari elle l’enfourchonne.
Ici intervient la censure
Car je ne puis conter, c’est sûr,
La suite de la gaudriole
Madame Michu avait des drôles…