Nous avons répandu des hirondelles sur vos plaines.
Des bateaux sur les prolongements de vos mers.
Nous nous aimons en boucle à l’ombre des baisers,
à l’ombre des bateaux.
Nous nous aimons assez pour grandir au fil des jours.
Sans doute sommes-nous transportés d’étincelants désastres.
Mais nous n’appartenons pas à ces hommes modernes aux argileuses ramures.
Ils ne savent pas jouxter les étoiles ; ils ne savent pas reverdir.
Paul Cosquer 5 avril 2012