Homme de rien, homme d’éphémère, tu as perdu toute romance.
Tu t’en vas loin dans le silence, si loin de la confiance.
Je me souviens des jours bercés par la mélancolie de tes rêves taris.
Nous ne sommes plus la flamme que nous avons été.
A tes côtés j’avais aimé jaillir.
Et, par un exceptionnel Jour de Vie, j’ai respiré l’étincelle de ta présence.
Donne-moi seulement un peu de ton être à son commencement.
Lumineux, je reviendrai dans mon existence comme à ma première naissance.
Vis tout de suite,
Vis maintenant !
Vois avec tes oreilles !
Ecoute avec tes yeux !
Il n’y a pas de prix pour le soleil.
Il n’y a pas de prix pour être heureux.
Paul Cosquer 5 avril 2012