Racailles !

Dans  la continuité de mon article sur la délinquance des mineurs, cette chanson farceuse que j’ai écrite aujourd’hui.

Chez mon fazeur et ma mozeur
Il y avait un autocuiseur
Il y avait un climatiseur
Un frigidaire et un freezer.

Pourtant avec mon brozeur
On piquait chez le confiseur.
On s’faisait passer le blazer
Au Kärcher à l’atomiseur.

« Voyous, vauriens, fils d’imbécile ! »
Criait notre père qui voulait que l’on soit dociles.
Mais s’il voulait de la douceur,
L’avait qu’à nous faire une petite soeur.

II

Chez mon fazeur et ma mozeur
Il y avait un téléviseur
Avec des jeux, des amuseurs
Des filles à poil et des buzzer.

Pourtant avec mon brozeur
On s’rendait chez le proviseur.
Pour se faire passer le blazer
Au Kärcher à l’atomiseur.

« Voyous, vauriens, fils d’imbécile ! »
Criait notre père qui voulait que l’on soit dociles.
Mais s’il voulait de la douceur,
L’avait qu’à nous faire une petite soeur.

III

Chez mon fazeur et ma mozeur
On coupait la musique à dix heures
Il n’y avait pas encore Deezer.
Mais on baissait l’equalizeur.

Chez mon fazeur et ma mozeur
Passaient toutes sortes de raseurs.
Des vendeurs, des dératiseurs,
On pétait leurs rétroviseurs.

« Voyous, vauriens, fils d’imbécile ! »
Criait notre père qui voulait que l’on soit dociles.
Mais s’il voulait de la douceur,
L’avait qu’à nous faire une petite soeur.

IV

Notre fazeur était un loser
Plus un causeur qu’un faiseur.
Plus un phraseur qu’un baiseur
Elle l’a quitté, notre mozeur,

Pour un vendeur, pour un briseur
De ménages un peu partouzeur.
Sans doute aussi magnétiseur
Puisqu’il nous passa au Taser.

« Voyous, vauriens, fils d’imbécile ! »
Criait notre mère qui voulait que l’on soit dociles.
Mais nous on a bien fait d’insister
Vu qu’elle nous a fait une sisteure.

Voris Bian 24 juin 2011

 

Cette entrée a été publiée dans Mes créations musicales et poétiques. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire