Les nouveaux mages et la vieille antienne

(chanson, version initiale avant mise en musique)

I

Au nom de l’image
Que les nouveaux mages,
Nous donnent aujourd’hui
De l’écologie,

On nous porte à croire
Que le recyclage
Est l’œuvre notoire
Des fous du triage.
Or…

Refrain :

C’est une vieille idée
A travers les âges
Que rien ne se crée
Que rien ne se perd.
Que tout se transforme.

II

Car rien ne peut naître,
Rien ne peut périr.
Comme disait un Grec
Qui savait bien dire.

Un homme aujourd’hui
Est épicurien.
S’transforme en plus rien,
Devient stoïcien !

Refrain :

C’est une vieille idée
A travers les âges
Que rien ne se crée
Que rien ne se perd.
Que tout se transforme.

III

Un homme n’aime rien,
Il est nihiliste.
Puis il aime tout,
Devient hédoniste.

Ou bien c’est l’inverse.
La matière reverse
Toujours au Grand Tout
Et tout se rejoue…

Refrain :

C’est une vieille idée
A travers les âges
Que rien ne se crée
Que rien ne se perd.
Que tout se transforme.

IV

Un vieux misanthrope
Passe l’arme à gauche.
Il devient de gauche
Et grand philanthrope.

Une opportuniste
Inopinément
Fait une sortie d’piste,
Et entre au couvent.

Refrain :

C’est une vieille idée
A travers les âges
Que rien ne se crée
Que rien ne se perd.
Que tout se transforme.

V

Au nom d’une antienne
Qui est très ancienne,
Notre écologie,
Proclame aujourd’hui

Son dogme omniscient
Et nous fait porter
Le réchauffement
Comme notre péché.
Mais…

Refrain :

C’est une vieille idée
A travers les âges
Que rien ne se crée
Que rien ne se perd.
Que tout se transforme.

Moi, j’aime l’idée
Qu’à travers les âges
Ces idées sacrées
Sont de nos vieux pères
Et qu’elles reprennent forme.

Voris Bian

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