Voici que l’ignominieux Brice Hortefeux se lance une nouvelle fois dans la chasse aux immigrés pour faire écran de fumée. Il tente de faire oublier des actes d’une rare gravité. Il vient tout de même de couvrir des policiers ripous jusqu’à la moelle et d’attaquer le palais de justice, avec l’aide de policiers en uniforme et même du préfet ! Tout ceci commence à avoir un goût de milice et de journée du 6 février 1934. Cet homme met la République en danger et souffle sur les braises avec l’appui total de son grand copain, le roi Ubu qui trône à l’Elysée en toute irresponsabilité.
Dans les quartiers, plus aucun doute n’est permis : on sait que la police est couverte par les préfets, le ministre de l’Intérieur et le président des puissants, et qu’elle roule pour les riches et pour elle-même. Elle peut demain venir dissimuler des preuves à votre domicile pour provoquer votre condamnation. Voilà dans quelle France nous vivons désormais. Il y a quelques juges qui résistent à cette nauséabonde montée du totalitarisme policier, mais ils sont rares. La plupart sont contraints d’acquitter les policiers ripous lorsque, exceptionnellement, ils passent en justice. Car le plus souvent, c’est l’impunité qui est la règle. Les juges de Bobigny ont eu le courage de rendre la justice en dépit de la terreur exercée quotidiennement sur la magistrature par ce pouvoir scélérat et imposteur. Ils ont cependant été très raisonnables en restant bien en-deçà de la peine maximale prévue par le Code pénal. Mais pour le voyou Hortefeux, c’est trop et les policiers devraient avoir tout les droits et bénéficier de l’immunité systématique. Ils ont conscience qu’un acquittement nuirait à l’image de la justice mais aussi de la police et de l’Etat de Droit. Bref, ils sont responsables, eux !
Personnellement, j’ai de moins en moins confiance dans notre police. Et, vu la tournure des choses, cela ne devrait pas s’améliorer…