Le remanimenteur
C’est vrai que vous me peinâtes
Quand vous rentrâtes dans vos pénates.
On peut pas dire que vous m’épatâtes
Vous fûtes ambitieux mais patate.
Or, j’attendais que vous m’épatassiez,
Qu’un minimum vous potassiez.
Et que vous vous acharnassiez
Avec l’appétit d’un carnassier.
Oui mais voilà vous renâclâtes
Vous chipotâtes, tête à claques !
J’eusse aimé que vous restassiez
Que vous eussiez des nerfs d’acier.
Et que vous vous décarcassiez.
Mais il ne me reste qu’à scier
La planche que vous pourrîtes.
Le remaniement est un rite.
Il fallut que je vous sacrifiasse
Vous et votre horrible tignasse.
Version originale avant d’avoir été édulcorée par les conseillers en communication :
« Il a fallu que tu te la pétasses
Avec ton espèce de pétasse.
C’est pour çà que je te sacrifiasse
Retourne donc chez ta pouffiasse. »
« à notre ami Jean-Louis Borloo. « Regrets éternels »