A bord de Sarko One (épisode 3)

On m’annonce des turbulences.
Je veux me raser : plus de rasoir !
Mais je suis président d’la France :

On m’donne un Gillette de sauvetage.
Je m’rase et la lumière m’inonde.
Je m’vois bien président du monde

L’estomac dans les talonnettes,
J’ai avalé un bout d’galette.
Seulement voilà j’ai tout vomi.

A présent j’ai mauvaise haleine.
J’y pense : j’appelle Woody Allen
J’lui demande un service d’ami.

« Merci Woddy d’virer l’acteur
Et d’mettre Carla à la place. »
Tout à coup un bruit d’réacteur…

Ne l’prenez pas en mauvaise part
Mais j’crois qu’y’a le feu quelque part
Car la carlingue elle a bruni.

Il n’y a plus d’hélice, hélas !
C’était la même sur le Charles De Gaulle.
Et on ajoute : « c’est là qu’est l’os ! »

Est-ce la fin de la grande vadrouille ?
Mais on me dit « N’ayez pas trouille !
Nous avons appelé la patrouille ».

Ne nous mettez pas à quat’pattes.
Nous allons subir des vents pires
Quand nous survolerons les Carpates.

On dit que souvent femme varie.
L’hôtesse me dit « pas d’avarie ! »
Faudrait savoir, espèce de folle !

Tout rendre dans l’ordre, quel bol !
J’informe le journal d’un coup de fil.
« Allez ! Bonne nuit, les pédophiles ! »

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