(farce de politique-fiction)
Ils étaient à Neuilly-sur-Seine
A critiquer sur toutes les chaînes.
François Bayrou.
Autour d’la star élyséenne,
Ils faisaient les beaux comme des chiennes
Rock à Bayrou.
On attendit comme l’Arlésienne
Leur révolte copernicienne
Rock à Bayrou.
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Pour des raisons politiciennes,
Ils avaient tous quitté l’enseigne
D’François Bayrou.
Au nom d’leur amitié ancienne,
Ils voudraient venir au MoDem
D’François Bayrou.
Pas besoin d’être cartomancienne
Pour voir qu’ils veulent piquer la scène
De François Bayrou.
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Alors vraiment la coupe est pleine.
Y’a vraiment rien qui les retienne,
François Bayrou !
Y’a un qui connaît pas le peigne
Et qui est toujours à la traîne
De François Bayrou.
Quand il était à Valencienne,
Il faisait pas encore des siennes
A François Bayrou.
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Qu’ils aillent donc chez Ségolène,
Qui leur chante le chant des sirènes.
Pas comme Bayrou.
Paraît que c’est une magicienne
Et qu’elle fait un tabac sur scène
Mieux que Bayrou.
Et en plus elle est pas vilaine,
Ils la trouveront, ces éoliennes,
Mieux que Bayrou.
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Ta bravitude et puis la mienne
C’est sûr qu’on passera à l’antenne
Devant Bayrou.
Nos qualités tribunitiennes
Feront pour toi comme un diadème.
Pas pour Bayrou.
Borloo lève son verre « à la tienne ! »
Et il se jette sur Ségolène
(Pas sur Bayrou).
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Mais comme il a mauvaise haleine,
Elle lui lance alors, cette teigne :
« Va chez Bayrou ! »
Il est vexé qu’elle le dédaigne
Et tout-à-coup la trouve obscène,
Appelle Bayrou.
Il lui dit « salut toi çà baigne ?
Je voudrais que tu te souviennes… »
Oui mais Bayrou,
Il lui dit ce n’est pas la peine
De pleurer comme une Madeleine,
Comme un mérou
Je trouve ta démarche très moyenne
Il est trop tard pour qu’tu reviennes,
Lui dit Bayrou.
Voris Bian.