Tapie se plaint sans cesse qu’on le brutalise mais…
Tip-tap tip-tap
T’as pas tapé Tapie
Tip-tap tip-tap
Mais Tapie t’a tapé.
Tip-tap tip-tap
T’es cocu qu’attends-tu ?
Cuite-toi t’es cocu
T’as qu’à, t’as qu’à t’cuiter
Et quitter ton quartier
Tu l’entends papoter,
Patati, patata,
Tu l’entends papoter
Mais Tapie t’a tapé.
Ote ta toque et troque
Ton tricot tout crotté
Et ta croûte au couteau
Qu’on t’a tant attaqué
Contre un tacot coté
Quatre écus tout comptés
Et quitte ton quartier
Tu l’entends papoter,
Patati, patata,
Tu l’entends papoter
Mais Tapie t’a tapé.
Tout à côté
Des catins décaties
Taquinaient un cocker coquin
Et d’étiques coquettes
Tout en tricotant
Caquetaient et discutaient et critiquaient
Un comte toqué
Qui comptait en tiquant
Tout un tas de tickets de quai
Quand tout à coup
Tic-tac-tic driiiing !
Voris Bian, avec la complicité de Bobby Lapointe.
Il nous emmerde
De long en large et en travers.
De long en large et dans les grandes largeurs,
Il nous emmerde, merde ! merde !
De fond en comble, en profondeur,
Il s’érige en gros emmerdeur.
Il nous emmerde, merde ! merde !
Le doigt dans le cul sans vergogne,
Jamais dans l’oeil d’son ami borgne,
Il nous emmerde, merde ! merde !
Il nous tisonne, il nous ramone,
Jusqu’au trognon et nous sermonne !
Il nous emmerde, merde ! merde !
Il nous emmerde, merde ! merde !
Le gros Bernard-l’ère-Mitterrand,
Il nous emmerde, merde ! merde !
Sauf quand il vient prendre not’ argent.