La chanson du trader

Certes il est un peu emmerdeur
Et on n’a pas le décodeur
Pour déceler sous la froideur
Le feu de la passion, l’ardeur…

Kiffe me tender
Jusqu’à pas d’heure.
Chante le trader.

Oh ! Certes il a cette raideur.
On dit de lui, « c’est un trader ! »
Mais n’est-ce pas de la pudeur ?
On sonde pas sa profondeur…

Kiffe me tender
Jusqu’à pas d’heure.
Chante le trader.

On n’en fera pas un ambassadeur !
Cela ne serait pas vendeur.
Mais pourquoi pas un cascadeur
De la finance, un barroudeur ?

Kiffe me tender
Jusqu’à pas d’heure.
Chante le trader.

Il a un esprit baladeur,
Et pour tout dire assez frondeur.
Mais ce n’est pas un maraudeur,
Pas un loubard, pas un rôdeur.

Kiffe me tender
Jusqu’à pas d’heure.
Chante le trader.

Serait-ce faire preuve de candeur
De dire qu’il n’est pas chapardeur ?
Serait-ce montrer de la tiédeur ?
Mais la statue du commandeur !

Kiffe me tender
Jusqu’à pas d’heure.
Chante le trader.

Il se montre pas quémandeur
Il se montre pas accordeur.
On prend çà pour de la lourdeur…
Pour lui l’argent n’a pas d’odeur.

Kiffe me tender
Jusqu’à pas d’heure.
Chante le trader.

Il se promène en débardeur,
Et sans fâdeur et sans laideur,
Sur les oreilles un baladeur.
Il est loin le temps d’la splendeur.

Kiffe me tender
Jusqu’à pas d’heure.
Chante le trader.

Cette entrée a été publiée dans chansons - slams - humour poli politique. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire