La république oblique

La république oblique…

La république a la vue courte !
Elle fomente un mauvais yaourt,
Elle ne prise plus le goût bulgare
Qu’elle reconduit jusqu’à la gare.

Comme un nuage de Tchernobyl
Qui serait porteur de la bile,
Comme une peste bubonique
Qui serait porteur de panique.

D’une manière fort peu habile,
Un remake de « Peur sur la ville »
A déclenché une psychose
Et réveillé de viles choses…

La république a la gangrène.
Prise d’une aversion soudaine
Pour certains épices et arômes,
Son bras vengeur poursuit le Rom

Jusqu’au bout de la Romanie !
Mais quelle effroyable manie
Donne à la France ce regard torve,
Porte à son nez autant de morve ?

Les gens sont-ils devenus fous ?
A peine on compte jusqu’à cinq
Qu’explose le penseur Alain Minc
Dans un méchant torrent de boue.

A peine on compte jusqu’au quart
Qu’on entend tonner le Rocard :
« Honte aux Nazis ! » Et tout et tout…
Que peut-on faire ? Est-il trop tard ?

Je me devais cette critique :
Gare à cette opinion publique
Qui hurle « mort à l’hérétique ! »
La république oblique, oblique…

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