O joie, ô bonheur, Hosanna !
Pour le paradis on s’inscrit.
Moi, pour monter au nirvāna,
Je me mets demain au sanskrit.
Un paradigme universel,
Dit que tu peux monter au Ciel.
Tu peux gagner le paradis
Même si tu n’as pas un radis.
Bienheureux les simples d’esprit
Le ciel leur est déjà acquis.
Toujours selon ce paradigme,
La main du Ciel n’est pas radine.
On y trouve bien la part à Dean.
A Elvis. Toute la classe mondaine.
Comme les pauvres aux Jardins d’Eden,
Font ripaille, bon grain et badinent.
Le lait le miel à profusion
Pour la suite, c’est la confusion :
Mille-et-une vierges ou pas ?
Sur ce point, tous ne s’accordent pas.
Mais les anges accordent leurs lyres
Et dans le ciel on peut y lire
« Ascenseur pour le paradis »
C’est par ici, c’est par ici !
C’est par ici qu’les parricides,
En revanche sont punis du fer
Et du fouet dans l’haleine putride
De la gorge affreuse des enfers.
Enfer ou pas, faut-il s’en faire ?
On peut tout perdre à trop en faire.
La Grâce ou bien la damnation.
Ou bien la réincarnation.
Montez par là les bienheureux,
Simples d’esprit, les saints, les gueux.
Restez en bas les hérésiarques.
Pour vous pas d’Pass paradisiaque.
Y’a comme une panne d’ascenseur
Pour celles qui ont vendu leur corps
Par les escaliers, mes chères sœurs !
Il vous faudra grimper encore…
Certains voyous n’ayant pas peur
Sont montés avec les putains
Et se sont faits autostoppeurs
Pour leur arracher leur butin.
Mais devant ces lâches attaques,
Elles ont scandé « Belles et putes !»
Ce slogan envoya par miracle
Tous ces bandits chez Belzebuth.
Parie comme Pascal nom de dieu !
Tu monteras au Royaume de Dieu.
Si tu crois pas, au moins fais mine
Sur l’athée le croyant domine.
Si tu refuses, la messe est dite :
Tu crèveras comme le hareng saur.
Tandis que de la vie, médite,
Par le haut, le fidèle en sort.
Voris Bian 5 janvier 2012