Le diable a pris son trident

I

Le diable a pris son trident,
L’amour a planté ses dents

Dans la peau dure de l’éléphant.
Elle n’est encore qu’une enfant.

Pourtant, c’est elle qui me fait trembler.
Elle a les cheveux comme les blés.

II

Et dieu a tiré sur sa barbe,
Et envoyé une hallebarde

Dans le coeur éteint du vieux beau.
Qui mène une vie de robot.

Dont le cœur aujourd’hui vacille
Par le pouvoir d’une petite fille.

III

Les anges ont tiré sur la lyre,
Cupidon cassé sa tirelire,

Pour s’acheter sa plus belle flèche.
Je me suis trouvé tête-bêche

A cause de lui avec moi-même.
C’est trop tard et c’est dit : je l’aime !

Refrain possible :

C’est vrai je ne suis pas Rimbaud
Mais on dit que l’amour rend beau.

Se peut-il que des âmes mortes,
Il frappe encore à la porte ?

C’est vrai je ne suis pas Arthur
Mais on dit qu’la littérature

Vient au cœur parfois de l’amour.
Fait-il battre à nouveau tambour ?

Voris Bian 12 janvier de l’an 2012

 

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