Ce n’est pas moi qui le dis mais l’IGAS (l’Inspection générale des affaires sociales).
L’Igas constate que « Les écarts de situation entre les jeunes de zones urbaines sensibles (ZUS) et ceux du reste des agglomérations concernées se sont aggravés entre 2003 et 2008. »
Ce triste mais prévisible constat est tiré d’une mission sur l’insertion professionnelle des jeunes des quartiers prioritaires de la politique de la ville.
Le taux de chômage explose depuis 2007 !
Les objectifs fixés dans le cadre de la loi de rénovation urbaine du 1er août 2003, qui prévoyaient une réduction d’un tiers du nombre de jeunes demandeurs d’emploi dans ces quartiers sur cinq ans et un taux de chômage proche de celui des agglomérations de chacune de ces ZUS, n’ont pas été atteints. L’écart des taux de chômage des jeunes entre les ZUS et les autres quartiers des agglomérations concernées non seulement ne s’est pas réduit, mais s’est accru, surtout depuis 2007.
Tiens comme c’est curieux et comme c’est bizarre, 2007, ce ne serait pas l’année d’une certaine élection ?
Les missions locales abandonnées : Finalement l’Etat -trop bon ! – renonce à leur sucrer les crédits mais, dit l’IGAS, la co-traitance sous-financée entre Pôle emploi et les missions locales, mise en place depuis 2001 avec l’accord de l’Etat, est sous-financée.
Mais pourquoi donc ces jeunes brûlent-ils les écoles et se tournent-ils vers l’économie parallèle ?
je pense que tu négliges le facteur principal : toutes les personnes honnêtes vivant dans ce quartier n’ont qu’un seul but , le quitter . Dès lors qu’elles ont les moyens de le faire, c’est à dire lorsque ces personnes trouvent un emploi, elles le quittent et sont immédiatement remplacées par une famille en grande détresse à qui la société fournit un toit .
Conclusion, il y a tellement de demandes de logements sociaux, que l’on ne fait que perpétuer les problèmes .
Voici un article très pertinent sur le sujet avec les stéréotypes qui masquent la réalité souvent complexe.
http://www.marianne2.fr/Exclusif-les-banlieues-masquent-les-vraies-fractures-francaises_a198742.html
Philippe