J’ai été interviewé par l’ancien présentateur du journal de la 2ème chaîne, Hervé Claude, dans le cadre du premier festival de cinéma « Les passeurs de lumière » qui se tenait à Quimperlé et à Moëlan-sur-mer les 16 et 17 mai. D’autres journalistes citoyens étaient attendus : de Bakchich et de Mediapart notamment mais seul Agoravox répondit présent. Les autres se décommandèrent au dernier moment.
L’évènement avait été annoncé sur Agoravox par cet article. Le festival de cinéma s’adressait au grand public autant qu’aux professionnels et avait pour thème le polar. Yves Boisset était l’invité d’honneur. Ses films furent projetés et il répondit aux questions des spectateurs. C’est le comédien et réalisateur Robin Renucci qui parrainait cette manifestation de qualité dont l’organisation revenait au cinéaste Michel Dupuy.
Mais moi, que faisais-je là ? C’est Agoravox qui me demanda de m’y rendre pour le débat sur les médias citoyens animé par Hervé Claude.
Ci-dessous le plateau qui servit de décor à l’interview.
L’interview fut filmée mais nous n’avons pu encore obtenir la vidéo auprès des organisateurs. Très professionnel évidemment, celui qui présenta le JT pendant 20 ans, mena aisément le débat. Nous n’étions que trois sous les projecteurs : deux journalistes professionnels responsables de chaînes de télés numériques et moi-même. Je dois dire que le débat avec ces deux-là faisait très convenu et sans grande surprise. J’ai essayé de les animer un peu par quelques piques pas méchantes mais rien ! Les deux compères ne sourcillèrent même pas. Quant à moi, c’était ma première télévision et, passé le trac des premières minutes, je dois dire que l’exercice me grisa et que j’aurais bien aimé pouvoir aborder la question du journalisme citoyen de manière plus approfondie. Hervé Claude me tendit plusieurs fois la perche, bien qu’il eut un préjugé de départ sur la presse citoyenne.
Bref, tout se passa bien, et je pense n’avoir rien omis d’essentiel sur la présentation d’Agoravox : son financement, ses fondateurs, son fonctionnement, sa liberté de ton… A la fin de l’interview, on vint me dire que j’avais fait une bonne prestation, que j’étais apparu convaincu. Ouf ! Hervé Claude lui-même tint à me le dire. Je pense donc avoir été à la hauteur des attentes de ce média citoyen.
Puis ce fut à Hervé Claude d’être interviewé par ma camarade Catherine de l’association Paroles d’Artistes dont je fais partie et qui s’était associée à l’évènement et recevait aussi des invités : Esther Offenberg, Christophe Loizillon, Melaine Favennec, Ricardo Montserrat et enfin Hervé Claude qui se livra à cet exercice avec simplicité, franchise et en accordant toute son attention à son interlocutrice (il n’a pas du tout la « grosse tête »). Cela se passa dans un bistrot de Quimperlé, au café du cinéma, au milieu de la clientèle. Ci-dessous la photo.
La séquence a été filmée par le caméscope de Michel qui tomba en rade. Quelle malchance ! C’est en tant que journaliste mais aussi en sa qualité d’écrivain qu’Hervé Claude était invité. Il écrit depuis de nombreuses années des polars. Pour en savoir plus, suivez ces liens :
Le Télégramme 13 avril 2009 et Le Télégramme 29 avril 2009
Pour finir, sympa, Hervé Claude a signé le livre d’or de notre association.
Nous espérons, l’équipe d’Agoravox et moi-même, pouvoir un jour vous présenter la vidéo de ce débat sur la place des médias citoyens…
Hélas, cet article a été publié sur Agoravox où il a déclenché une tempête d’injures et de moqueries (de nombreux posts censurés). Dommage pour les médias citoyens que le MoDem défend.